Les enquêteurs de la police de la MRC des Collines ont entre les mains de toutes nouvelles informations en rapport avec la disparition de Marie-Claude Chrétien, 38 ans, dont on est sans nouvelle depuis le 10 mai dernier.

Les enquêteurs de la police de la MRC des Collines ont entre les mains de toutes nouvelles informations en rapport avec la disparition de Marie-Claude Chrétien, 38 ans, dont on est sans nouvelle depuis le 10 mai dernier.

Selon les informations obtenues par LeDroit, les nouveaux renseignements ont été recueillis par la Police de Gatineau à la suite d'une perquisition effectuée le 24 juillet dernier, dans une résidence de la rue St-Louis à Gatineau.

Carte d'assurance-santé

À cet endroit, les policiers ont en effet retrouvé la carte d'assurance-santé de Mme Chrétien, pièce qui se trouvait en possession d'un individu de 39 ans, Stéphane Galipeau qui a comparu hier, au palais de justice de Gatineau dans un dossier de drogue.

Galipeau a indiqué aux policiers que Marie-Claude Chrétien lui avait remis sa carte d'assurance-maladie et le contenu de tout son portefeuille en guise de dépôt pour se procurer de la drogue.

Il va sans dire que cette information a été transmise aux enquêteurs de la MRC des Collines qui soupçonnent que la dame de 38 ans a pu être victime d'un acte criminel puisque selon les renseignements obtenus à la suite de diverses rencontres de témoins, la mère de famille fréquentait des individus reliés au monde des stupéfiants et de la prostitution, étant elle-même une consommatrice.

Quant à Stéphane Galipeau, la juge Rosemarie Millar de la Cour du Québec a permis qu'il puisse quitter la prison de Gatineau pour la maison de désintoxication Mélaric afin d'y suivre une cure.

Selon l'enquête de la Police de Gatineau, Galipeau était actif dans le commerce des stupéfiants et plus particulièrement le crack.

Son commerce avait pignon sur rue au 1587, de la rue St-Louis, voisin d'une garderie dont le stationnement était utilisé par des acheteurs alors que des consommatrices ont même poussé l'audace jusqu'à demander de pouvoir utiliser le téléphone de ladite garderie.