Alors que le Cirque des Shriners s'amène au Québec, la Société Protectrice des Animaux (SPA) de l'Estrie dénonce à nouveau les conditions dans lesquelles vivent les animaux de cirque.

Depuis plusieurs années, l'organisme a entrepris de sensibiliser l'opinion public sur le sort misérable réservé à ces animaux «vedettes» qui vivent enchaînés toute leur vie, travaillent sans répit et parcourent plus de 8000 kilomètres durant les quatre mois de tournée.

Pour la porte-parole de l'organisme, Maryse Boivin, il va sans dire que ces conditions et l'entraînement brutal utilisé pour dompter ces animaux, influencent leur caractère.

Selon elle, ces animaux sont de véritables bombes à retardement et représentent un réel danger pour la sécurité publique, puisque l'on ne sait jamais à quel moment un animal se rebiffera. Elle rapporte qu'au cours de la dernière décennie, plus de 220 personnes ont été blessées ou tuées lors d'événements impliquant des animaux de cirque.

L'organisme déplore également l'image biaisée des animaux que ce type de représentation laisse dans l'esprit des enfants.

La SPA souhaite que les Shriners se tournent vers des cirques qui n'utilisent pas d'animaux, comme le Cirque Eloise. Entre temps, elle encourage les gens qui souhaitent appuyer la cause des Shriners de le faire par un don.