Chez les autochtones, l’année est divisée en six saisons, chacune correspondant à une activité principale adaptée au temps de l’année et au territoire. Photographe aérien d’origine innue, notre collaborateur Yves Tremblay nous présentera au fil de l’année cette déclinaison de saisons en survolant l’ensemble des communautés. Aujourd’hui : le pré-printemps qui correspond aux mois d’avril et de mai.

PHOTO YVES TREMBLAY, LES YEUX DU CIEL, COLLABORATION SPÉCIALE

Le pré-printemps, c’est le début de la fonte des glaces. Elles se détachent selon le mouvement des eaux, comme ici en territoire mohawk sur le fleuve Saint-Laurent entre Akwesasne et Kahnawake.

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Les Îles-de-la-Madeleine, que l’on voit ici à Havre-Aubert avec en arrière-plan le site de La Grave et l’île d’Entrée, font parties du territoire Mi’gmaq du Gespe’gewa’gi.

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Jusqu’en avril, il est possible de marcher sur la glace et de voir de près les falaises de grès rouge des Îles-de-la-Madeleine. Ici, le phare de l’Étang-du-Nord érigé sur le cap Hérissé.

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Le pré-printemps est la saison de la naissance des blanchons sur la banquise. Les phoques y sont en sécurité loin sur les glaces du golfe Saint-Laurent.

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Le nom Québec fait référence au mot algonquin signifiant « passage étroit », employé pour désigner le resserrement du fleuve à la hauteur du cap Diamant, comme on peut le voir ici avec ses glaces au début du mois de mars.

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À la fin avril, tout le long du fleuve Saint-Laurent, les glaces se détachent, comme ici le long de la Voie maritime près de Kahnawake, sur le territoire mohawk.

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Pendant la saison du pré-printemps, que les Atikamekw appellent Sikon, ces derniers fabriquent des paniers d’écorce qui peuvent contenir l’eau d’érable cueillie à cette période de l’année.

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Sur cette image montrant la communauté d’Akwesasne, on peut voir la frontière de deux pays (le Canada et les États-Unis), de deux provinces (le Québec et l’Ontario) et de trois nations (francophone, anglophone et autochtone !)

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La communauté atikamekw de Manawan, en Haute Mauricie, est entourée d’une forêt mixte de conifères et de feuillus, dont les érables à sucre. C’est aux autochtones que nous devons le sirop d’érable.

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Une coupe de bois dans le Nitaskinan, territoire ancestral du peuple atikamekw qui englobe pratiquement toute la Mauricie et une partie de Lanaudière

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À la mi-avril, les bas plateaux de la rivière Georges se dévoilent. Cette rivière emblématique du Nunavik prend sa source dans les monts Torngat que l’on voit au loin.