Les 10 joueuses les mieux classées au classement de la WTA ont confirmé leur participation à la prochaine Coupe Rogers, du 16 au 23 août prochain, au Stade Uniprix.

«La nouvelle organisation du circuit féminin oblige les joueuses à prendre part à au moins quatre des cinq tournois de catégorie «Premier 5», celle dont on fait partie, a expliqué Lapierre. Les meilleures ont toutes choisi Montréal! Cincinnati n'en aura que sept, Rome neuf (Serena Williams n'y sera pas). Je n'ai pas tous les chiffres, mais je crois que nous sommes les seuls à accueillir toutes les filles.

«En plus, la restructuration a permis de diminuer de façon significative le nombre de désistements et de forfaits»

Rappelons qu'en plus des tournois du Grand Chelem, le circuit de la WTA comprend cinq tournois «Premier» obligatoires, qui sont dotés de bourses de 4,5 millions, puis les cinq tournois «Premier 5» avec des bourses de 2 millions et une dizaine d'autres tournois. La saison est plus courte qu'il y a deux ans, les bourses sont supérieures, mais les joueuses ont plus d'obligations.

«Cette nouvelle en dit long sur la réputation de la Coupe Rogers, a estimé Lapierre. Chaque année, nous redoublons les efforts pour nous assurer de bien traiter les athlètes afin qu'ils apprécient leur expérience à Montréal et nous sommes heureux de constater que ça donne des résultats. En fin de compte, ce sont les amateurs de tennis qui sont les grands gagnants.»

L'été dernier, à Toronto, les 25 meilleures joueuses mondiales étaient de la compétition. Selon Lapierre, il y a fort à parier que Montréal attirera encore un fort contingent des joueuses de renom, en plus du Top 10.

Ce dernier est composé dans l'ordre de Serena Williams, Dinara Safina, Svetlana Kuznetsova, Caroline Wozniacki, Elena Dementieva, Venus Williams, Victoria Azarenka, Jelena Jankovic, Vera Zvonareva et Agnieszka Radwanska.

Les revenantes Kim Clijsters, Maria Sharapova et Justine Henin, qui sont absentes du groupe pour cause de «retraite temporaire» ou blessures, devraient également être là afin de bien préparer le US Open, deux semaines plus tard.

Par ailleurs, la montée en puissance des joueuses canadiennes - elles sont maintenant six dans le Top 180 mondial - va poser un joyeux problème à Lapierre et à son équipe. À l'exception d'Aleksandra Wozniak, qui devrait mériter sa place d'office dans le tableau principal de la Coupe Rogers en raison de son classement mondial, les autres devront obtenir l'un des trois ou quatre laissez-passer à la disposition des organisateurs ou passer par les qualifications.

«En plus d'Aleks, il y a Stéphanie Dubois et Valérie Tétreault qui ont connu une bonne saison, a rappelé Lapierre. Il y a aussi Sharon Fichman, Heidi El Tabakh ou Rebecca Marino qui font bien. On jugera au mérite de chacune quand viendra le temps d'octroyer nos «wild card».