L'Autriche a sauvé sa place dans le groupe mondial de Coupe Davis en allant battre à Wimbledon une équipe de Grande-Bretagne où le N.4 mondial, Andy Murray, est un talent bien trop isolé pour éviter la relégation.

Les Britanniques, qui avaient commencé la saison dans l'élite, descendent d'un cran et se battront l'année prochaine dans le groupe 1 de la zone Europe/Afrique.

Murray, récent finaliste de l'US Open, a remporté ses deux simples sans trop souffrir, même s'il a abandonné un set au N.1 autrichien Jürgen Melzer dimanche.

Mais la décision de John Lloyd de ne pas l'aligner dans le double a entraîné la déroute fatale de la doublette britannique (Ross Hutchins/Jamie Murray), face à un spécialiste de la discipline, Julian Knowle, épaulé par Melzer.

«C'était ma décision, j'accepte qu'on me blâme pour ce choix, c'est pour cela que je suis capitaine», a réagi Lloyd sur la BBC dimanche.

«Mais on pourrait se demander, +Est-ce qu'Andy aurait été aussi bon aujourd'hui s'il avait joué le double hier ? Est-ce qu'il aurait même gagné le double ?+ Qui sait ?», s'est-il défendu.

Alex Bogdanovic, déjà battu par Melzer, s'est montré beaucoup trop friable mentalement pour inquiéter Alexander Peya dans le dernier match, même si le classement très proche des deux hommes est trompeur (le Britannique est 162e, deux places au-dessus de l'Autrichien).

La Grande-Bretagne ne compte que trois joueurs dans le Top 200, moins de dix dans le Top 500... Pas suffisant pour se maintenir dans le groupe mondial, au premier tour duquel elle a perdu cette saison contre l'Argentine.

Cette contre-performance tombe on ne peut plus mal pour la fédération britannique (LTA) qui a annoncé cette semaine un accord de parrainage avec l'assureur néerlandais Aegon. Elle pourrait coûter sa place à Lloyd.