Le N.1 mondial Novak Djokovic réfléchit à participer à la Coupe Laver, nouvelle épreuve opposant à partir de 2017 l'Europe au reste du monde, tout en reconnaissant qu'une réforme du calendrier est à terme inévitable.

«On réfléchit avec mon équipe pour savoir si j'y participerai l'année prochaine, si cela se fait, j'en serais heureux, mais même si cela ne se fait pas, je trouve que la Coupe Laver est une très bonne idée», a déclaré Djokovic en marge de l'US Open après sa qualification pour les 8es de finale après l'abandon du Russe Mikhail Youzhny.

«Il faut que le tennis évolue et change», a poursuivi le Serbe.

«Nous avons besoin d'avoir de nouvelles idées, de nouveaux concepts, une nouvelle approche, l'idée derrière ce tournoi a montré qu'elle marchait dans le golf avec la Coupe Ryder», a-t-il souligné.

L'ancien N.1 mondial Roger Federer et son grand rival Rafael Nadal ont déjà indiqué qu'ils participeront à l'épreuve et seront donc associés dans l'équipe européenne.

La première édition de la Coupe Laver, baptisée ainsi en hommage à l'Australien Rod Laver, auteur du dernier Grand Chelem du tennis masculin sur une année, en 1969, aura lieu du 22 au 24 septembre 2017 à Prague.

Les deux équipes composées chacune de six joueurs auront pour capitaines deux légendes du tennis, le Suédois Björn Borg pour l'équipe européenne et l'Américain John McEnroe pour le reste du monde.

L'épreuve se disputera sur trois journées avec trois simples et un double au programme de chaque jour.

Quatre des six joueurs seront retenus au regard de leur classement mondial et les deux derniers seront choisis par le capitaine.

La Coupe Laver aura lieu tous les ans, à l'exception des années olympiques, deux semaines après l'US Open, dans des villes différentes.

Djokovic qui vient d'être élu président du conseil des joueurs de l'ATP, a par ailleurs indiqué qu'il fallait «réfléchir à changer le calendrier».

«Il est organisé de la même façon depuis des décennies et des décennies», a-t-il rappelé.

«On voit de plus en plus de blessures, notre sport est très exigeant physiquement, mais il y a aussi de plus en plus d'épreuves, de plus en plus d'enjeux, de plus en plus d'argent, mais est-ce qu'on veut vraiment que les carrières durent moins longtemps?», a-t-il fait remarquer.

«Il faut que toutes les parties se réunissent autour d'une table pour parler du futur calendrier de notre sport», a conclu «Djoko».