En faillite à Indian Wells la semaine dernière, les quatre premiers au classement ATP sont attendus au rebond lors du deuxième Masters 1000 de l'année qui commençait mardi à Miami.

Après la victoire de «papy Ljubicic», 31 ans, dans le désert californien dimanche, il y a de la revanche dans l'air en Floride où les cadors ont beaucoup de choses à se faire pardonner.

À commencer par le numéro 1 mondial Roger Federer, éliminé dès son deuxième match à Indian Wells par Marcos Baghdatis. Le Suisse s'est imposé à Miami en 2005 et 2006 mais n'y a plus dépassé les demi-finales depuis. L'année dernière on avait beaucoup parlé de la raquette qu'il avait fracassée lors de sa défaite face à Novak Djokovic, un symbole disait-on alors de son supposé déclin. Une thèse balayée ensuite par trois nouvelles victoires en Grand Chelem.

Federer figure dans la même moitié de tableau que le tenant du titre Andy Murray, battu en quarts à Indian Wells, et se voit proposer un parcours progressif jusqu'aux demi-finales (Berdych ou Simon en huitièmes, Cilic, Verdasco ou... Baghdatis en quarts).

La longue disette de Nadal

Novak Djokovic, numéro 2 mondial, emmène l'autre moitié de tableau avec Rafael Nadal, numéro 4 et demi-finaliste à Indian Wells. Une finale Federer-Nadal est donc possible. On attend un 21e rendez-vous entre les deux totems du tennis moderne depuis mai 2009 et la victoire du Suisse sur l'Espagnol en finale à Madrid.

Nadal, qui pourrait affronter le Français Jo-Wilfried Tsonga en quarts de finale, attend depuis plus longtemps encore le 37e titre de sa carrière. Cela fait presque onze mois que le Majorquin n'a plus gagné. À deux reprises déjà dans sa carrière, il a dû affronter une telle disette, interrompue à chaque fois après douze tournois sans victoire. Un bon présage? Miami sera le treizième tournoi depuis son dernier titre à Rome en mai 2009...

Chez les dames, la Russe Svetlana Kuznetsova a été promue tête de série numéro 1 en l'absence de Serena Williams et de Dinara Safina.

Mais comme à Indian Wells, l'attention se porte d'abord sur les Belges Kim Clijsters et Justine Henin qui, à l'image des gros bras masculins, auront à coeur d'effacer leur mauvais résultat obtenu dans le désert.