Selon Nick De Santis, il est encore un peu trop tôt pour décider de quoi aura l'air la formation de l'Impact de Montréal quand elle fera ses débuts dans la Major League Soccer en 2012.

Le directeur technique a été trop occupé à trouver la bonne recette pour remettre son équipe sur les rails en vue de l'actuelle course à une place en série dans la deuxième division de la USSF. Les changements ont été si nombreux, ces derniers mois, qu'il est encore difficile de juger la réelle valeur des effectifs.

«Il reste encore une saison complète à disputer avant d'aller en MLS, a souligné De Santis, cette semaine. Nous devons analyser qui a le potentiel.

«En 2011, la plupart des joueurs qui seront avec nous seront ceux qui, selon nous, auront une chance d'aller en MLS. Nous devons aussi recruter de plus jeunes joueurs et leur donner une opportunité de jouer, afin de voir comment ils se développeront.»

Le trio de joueurs français composé de Philippe Billy, 28 ans, Anthony Le Gall, 25 ans, et Richard Pelletier, 21 ans, représente le type d'athlètes qui pourraient rester en vue du transfert en MLS. C'est également le cas de deux jeunes produits du Québec, Reda Agourram et Pierre-Rudolph Mayard.

De Santis a déclaré que cela dépendra beaucoup de la façon dont ils joueront au cours de la période précédant le passage au circuit supérieur. Ce sera la même chose dans le cas de vétérans comme Leonardo Di Lorenzo, David Testo, Tony Donatelli, Rocco Placentino et Matt Jordan.

«En novembre, nous allons commencer à faire du dépistage et amener peut-être un joueur ou deux à l'occasion de la prochaine période de transferts, a indiqué De Santis. Ces joueurs-là auront une période d'ajustement de deux à trois mois (en 2011 en USSF-2) avant que l'équipe ne se mette en mode MLS en janvier (2012).»

Selon De Santis, il est encore difficile d'évaluer le nombre de joueurs chez l'Impact qui ont le potentiel pour évoluer en MLS.

«Parfois, nous avons l'air d'une très bonne équipe, qui pourrait être une bonne équipe en MLS avec l'ajout de deux ou trois joueurs, a-t-il noté. Mais parfois, on se demande combien d'entre eux pourront faire le saut.

«Nous espérons qu'un noyau provenant de ces joueurs feront le saut. Ça nous permettrait de faciliter la transition.»

En ce qui concerne la saison en cours, les équipes de la USSF-2 ont jusqu'à vendredi pour modifier leur formation. De Santis a dit ne pas s'attendre à apporter d'autres changements.