Les responsables du soccer international discutent de la possibilité d'implanter la reprise vidéo afin d'aider le travail des arbitres, qui ont de la difficulté à suivre le rythme effréné du jeu moderne.

L'International Football Association Board (IFAB) avait initialement approuvé le recours à cette technologie en 2012, mais seulement afin de déterminer si le ballon avait franchi la ligne des buts.

Mais le comité, qui est dominé par les membres de la FIFA, s'est rencontré jeudi à Londres afin de déterminer s'il faut offrir pour la première fois la possibilité à un arbitre sur le terrain d'avoir recours à la reprise vidéo qui pourrait, par exemple, l'aider à déterminer si un penalty doit être accordé, si un joueur doit être expulsé, ou encore revoir un geste violent qu'il aurait pu manquer afin d'expulser le joueur fautif.

«C'est physiquement difficile pour les arbitres de suivre le rythme», et la technologie a prouvé qu'elle était devenue essentielle, a déclaré le directeur général de la Fédération anglaise de football (EFA) Martin Glenn.

La fédération hollandaise a pour sa part testé une technologie qui permet à des arbitres, installés devant des téléviseurs, de transmettre de l'information en direct à ceux qui sont sur le terrain. À titre de membre de l'IFAB, l'Angleterre est favorable à la mise en place d'un projet pilote, puisqu'elle a déjà mis à l'essai la technologie sur la ligne des buts lors d'un match amical au stade Wembley de Londres en 2012.

La FIFA contrôle la moitié des huit sièges de l'IFAB, qui comprend également quatre associations de football du Royaume-Uni. Une proposition nécessite au moins six voix pour être acceptée.

La rencontre de l'IFAB a également abordé l'impact de l'instauration du banc de pénalité, la possibilité d'effectuer des substitutions temporaires pour des blessures qui nécessitent un «traitement spontané» et le recours à un quatrième substitut pendant les minutes supplémentaires.