Sepp Blatter estime que les hauts responsables de la FIFA devraient se soumettre à un examen d'intégrité alors que l'organisme reste embourbé dans un scandale de corruption.

Blatter, âgé de 79 ans, a utilisé son billet dans le magazine hebdomadaire de la FIFA pour initier des réformes. Mais il n'a pas abordé une récente information selon laquelle il pourrait faire marche arrière et se présenter à l'élection à la présidence.

Quatre jours après avoir été réélu pour un cinquième mandat de quatre ans, Blatter a brusquement annoncé, le 2 juin, ses intentions de quitter son poste au milieu des enquêtes criminelles sur les dirigeants de la FIFA. La FIFA soutient qu'il s'en tient à cette déclaration.

Une réunion du comité exécutif, le 20 juillet, fixera la date de l'élection, et Blatter a précisé que «de profonds changements dans la structure de la FIFA» seront également décidés à Zurich.

Blatter a promis qu'il réintroduira l'idée «d'exiger que tous les membres des principaux organes de la FIFA se soumettent à un examen d'intégrité», appuyant ainsi la proposition du nouveau membre du comité exécutif, Wolfgang Niersbach, le président de l'Association allemande de football.

Cette proposition de Niersbach est utilisée par Blatter comme une façon de s'en prendre à l'UEFA, dont le président, Michel Platini, a mené l'opposition à sa réélection le mois dernier et qui fait figure de favori pour lui succéder.

Soulignant que l'Asie est la seule confédération à posséder une commission d'éthique comme celle de la FIFA, Blatter a déclaré que les autres confédérations «doivent prendre conscience de leurs responsabilités dans le domaine de l'éthique.»

Blatter croit également que la règle des 25 sièges au sein du comité exécutif de la FIFA devrait être élargie pour assurer l'Afrique et l'Asie d'une meilleure représentation. Ces deux confédérations occupent respectivement cinq et quatre postes.

«L'avenir de la FIFA a commencé, a affirmé Blatter. Le renforcement de la démocratie au sein du "gouvernement de la FIFA" est la clé.»

Le président de l'Association de football du Liberia, Musa Bility, est devenu jeudi la deuxième personne à démontrer son intérêt pour la présidence de la FIFA après l'ex-vedette brésilienne Zico.