Le président de la FIFA Sepp Blatter s'est dit mardi convaincu que le Brésil serait «prêt pour la Coupe du monde» de soccer 2014 et organiserait une compétition «formidable», malgré les retards pris dans la construction des stades.

«Quand il reste un an ou moins, la question est toujours de savoir s'ils seront prêts. Oui, ils seront prêt ! Parce que c'est la Coupe du monde et que personne ne veut (être en retard) pour la Coupe du monde», a insisté lors d'une conférence de presse M. Blatter, qui fera le grand tour des sites pendant la Coupe des Confédérations en juin.

S'il y a un an, le secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke estimait que «le Brésil devait se botter les fesses», s'attirant alors les foudres du pays hôte, le ton a radicalement changé en 12 mois et le patron de la FIFA et son numéro deux se sont montrés résolument optimistes après avoir reçu le ministre des Sports brésilien Aldo Rebelo au siège de la Fédération à Zurich mardi.

«Ce n'est pas la première fois que nous organisons la Coupe du monde et nous avons encore plus d'un an devant nous. Je peux vous dire qu'avec la puissance du Brésil - et je ne parle pas uniquement de sa puissance économique - mais aussi avec la volonté affichée non seulement par le ministre des Sports mais aussi par la présidente elle-même, le Brésil sera prêt et nous aurons une Coupe du monde formidable», a fait valoir M. Blatter.

Le ministre brésilien a lui rappelé que son pays s'était engagé à ce que les six stades de la Coupe des Confédérations soient tous prêts en avril, alors que deux seulement ont pu être livrés jusqu'à présent, ceux de Fortaleza et Belo Horizonte.

Quant aux six autres enceintes retenues pour le Mondial, elles devront être prêtes au plus tard en décembre, au moment du tirage au sort du tableau des rencontres. «Je suis confiant que les promesses faites et les attentes suscitées seront tenues», a souligné Aldo Rebelo.

Selon Jérôme Valcke, tout le monde «s'entend pour dire que la date-butoir de décembre 2013 est clé»: «Tout le monde comprend bien que nous avons besoin de nous y tenir pour organiser une Coupe du monde parfaite».