Matteo Ferrari et Alessandro Nesta ont plusieurs points en commun, dont celui de privilégier le numéro 13 sur leur chandail. Mais Ferrari a été clair avec son futur coéquipier - l'Impact n'attend que l'approbation de la MLS -, il n'est pas question qu'il lui cède son numéro. Pour le reste, il se réjouit de l'arrivée de son compatriote.

«Il va apporter de l'expérience. Pour moi, il était le meilleur du monde quand il était plus jeune. Bien sûr, il a depuis eu quelques blessures et est âgé de 36 ans, mais sa présence sera très bénéfique.»

Même s'il ne l'a vu jouer ces derniers mois, Ferrari dresse un portrait très flatteur du champion du monde 2006: intelligent, habile avec ses pieds, dans les airs... Nesta est également un coéquipier modèle qui ne succombe pas au vedettariat.

«Il est facile à vivre. Même s'il est Nesta, il n'aime pas les caméras et accorder des entrevues. Il reste chez lui, joue au soccer et mène une vie tranquille», révèle Ferrari, ajoutant que Nesta apprécie Montréal tout comme l'ambiance familiale du club.

L'arrivée de Nesta, jumelée à la présence de Ferrari et de Nelson Rivas, incitera-t-elle Jesse Marsch à modifier son approche tactique? Si les trois joueurs sont en santé, l'entraîneur américain sera-t-il tenté de les regrouper dans un alignement à trois défenseurs centraux? Le numéro 13 ne serait pas contre.

«J'ai souvent joué dans une telle formation a indiqué Ferrari. J'étais le défenseur du milieu même si je peux jouer aux trois positions. C'est le travail de Jesse de décider et surtout, il ne faut pas oublier les autres joueurs de l'équipe qui ont bien fait leur travail. Mais si tu as Nesta, Rivas et moi, tu dois essayer de nous faire jouer ensemble.»

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