L'entraîneur de l'équipe canadienne, Mike Babcock, a admis après le match avoir opté pour une stratégie agressive en prolongation hier contre les Américains.

"Nous en avons parlé entre entraîneurs au moment de créer nos combinaisons. Est-ce qu'on voulait être prudent ou jouer? Nous avons choisi d'y aller au maximum de nos capacités. C'est de cette façon que j'aime diriger. Nous avons donc envoyé nos meilleurs joueurs le plus souvent possible."

Babcock a dirigé de cette façon pendant tout le tournoi. Il a entre autres donné des responsabilités accrues à ses jeunes Jonathan Toews et Drew Doughty très tôt dans le tournoi même si ceux-ci n'étaient pas destinés à un rôle important au départ.

On a aussi sélectionné presque exclusivement des joueurs offensifs, et de nombreux jeunes, ce qui n'avait pas toujours été le cas par le passé, qu'on pense aux Kris Draper (à la place de Crosby à Turin), Rob Zamuner et quelques autres. Résultat, le Canada a compté des buts comme il n'en avait jamais compté.

Le Canada a joué de façon dynamique, comme les Américains. L'entraîneur des USA, Ron Wilson, n'a pas manqué d'ailleurs d'envoyé un jab aux autres puissances.

"J'aimerais surtout que nous soyons là (en faisant référence aux Jeux de Sochi) pour démontrer que le hockey se joue comme nous venons de le faire. Pas comme les Russes, les Tchèques et les Slovaques qui passent leur temps à attendre les erreurs au lieu de foncer pour les provoquer."