J'ai souri en lisant le commentaire de Guy Boucher ce matin.

C'est probablement la première fois qu'un entraîneur ose dire publiquement qu'il ne souhaite pas voir son club marquer un but trop rapidement dans un match!

«Que ce soit comme joueur ou comme entraîneur, j'ai toujours détesté et redouté les effets pervers d'un premier but marqué trop rapidement. On prépare notre équipe pour qu'elle soit d'attaque dès le début du match, pour qu'elle marque le premier but. Mais quand il vient trop vite, on dirait que nos joueurs se mettent alors à croire que la soirée sera facile et l'autre équipe en profite pour rebondir. Il arrive souvent que ça nous saute en pleine face et là, nous devons faire toute une job psychologique pour relancer l'équipe.»

Ça peut paraître paradoxal comme déclaration puisque les entraîneurs aiment toujours l'avantage que confère le premier but, mais je peux comprendre ce que Boucher signifie.

D'ailleurs, pour ceux qui jouent au hockey de façon récréative, faites le test lors de vos matchs. Le club qui démarre en lion peut avoir tendance à s'assoupir un peu trop rapidement et laisser son adversaire prendre tranquillement le contrôle de la rencontre. Je n'ai pas fait le calcul de façon méthodique (désolé Mikhail Boulgakov), mais ma mémoire me laisse croire qu'il y a un tendance assez claire ici.