Les Jets connaissent un départ difficile avec une seule victoire en quatre matchs. Ils ont marqué seulement cinq fois en huit rencontres. La frustration se fait déjà sentir à Winnipeg parce que l'équipe n'a pas participé aux séries éliminatoires lors de leurs trois premières saisons. Ils n'ont pas été médiocres, mais ils n'ont pas été très bons non plus.

Tous les regards sont tournés vers le directeur général Kevin Cheveldayoff, dont l'inactivité depuis l'entrée en poste est frappante. Les Jets ont toujours le même noyau. Le même gardien ordinaire, Ondrej Pavelec. Le même groupe d'attaquants moyennement productifs. La même défense pas toujours très fiable.

Cheveldayoff a effectué seulement 11 transactions depuis son embauche en 2011. Il n'a jamais acquis un seul joueur régulier de la LNH en retour d'un autre joueur régulier de la LNH. Son seul bon coup demeure l'acquisition de Michael Frolik, un joueur de troisième trio.

Le DG des Jets préfère se concentrer sur le repêchage et le développement des joueurs, ce qui n'est pas une vilaine idée... si le patron entoure les jeunes en étant actif ailleurs. Le premier choix de 2011 (7e au total), Mark Scheifele, n'est pas vilain, mais il n'a toujours pas rempli les promesses qu'on plaçait en lui, et il a été préféré à Sean Couturier, Dougie Hamilton et Jonas Brodin. Malgré un départ difficile, le défenseur Jacob Trouba demeure un excellent choix en 2012. On dit beaucoup de bien également du premier choix en 2014, Nikolaj Ehlers. En 2013, voyons si les Jets ne regretteront pas d'avoir repêché Josh Morrissey avant Alexander Wenneberg, Anthony Mantha et Andre Burakovsky.

Les Jets n'ont toujours pas résolu l'énigme Evander Kane, qui donne un bien mauvais exemple à ses coéquipiers; on n'a toujours pas trouvé de chaise à Dustin Byfuglien; le seul coup d'éclat de Cheveldayoff demeure le congédiement de Claude Noel pour le remplacer par... Paul Maurice, l'entraîneur aux 79 vies.

Pauvres fans de Winnipeg. Ce nest pas l'acquisition de Peter Budaj qui va les calmer...