Ryan Johansen s'est vidé le coeur après le deuxième match de la série entre Anaheim et Nashville, dimanche. Mais toute vérité est-elle bonne à dire ?

Était-ce nécessaire de déclarer publiquement que son couvreur, Ryan Kesler, commençait à lui tomber sur les rognons ? Ne venait-il pas là de concéder un avantage psychologique à ses adversaires ?

« Ça me renverse d'imaginer ce qu'il peut lui traverser l'esprit », a déploré le centre numéro un des Predators après la défaite de 5-3 de son équipe.



« Sa famille et ses amis le regardent jouer. Pouvez-vous vraiment encourager un gars comme ça ? Sa façon de jouer n'a pas de bon sens. J'essaie seulement de jouer au hockey et ça me pue au nez de voir un joueur vous balancer son bâton dans l'aine à chaque présence. »

Johansen, acquis des Blue Jackets de Columbus en retour du défenseur Seth Jones il y a deux ans, avait déjà un but et une aide en première. Mais les Ducks ont effacé un déficit de 0-2 pour remporter le match.

Le jeune homme tente peut-être aussi d'attirer l'attention des arbitres. Les Ducks sont moins rapides que les Predators, mais plus costauds au centre que leurs adversaires avec Ryan Getzlaf et Kesler.

Deux buts controversés, alors que Corey Perry, puis Kesler, dérangeaient le gardien Cam Talbot, ont contribué à l'élimination des Oilers en deuxième ronde.

Le nouvel entraîneur cette année, Randy Carlyle, a longtemps dirigé ce club avant son premier congédiement en 2012.

Randy Carlyle a remporté la Coupe en 2007 à Anaheim avec de nombreux joueurs robustes, et plusieurs durs à cuire, pour entourer les vedettes.

Leurs méthodes avaient d'ailleurs convaincu de nombreux clubs à ajouter du muscle à leur formation la saison suivante.

Johansen et les Predators sont aussi bien de s'habituer s'ils veulent passer en finale.

En passant, le "défenseur numéro trois" des Predators a encore une fois été le plus utilisé de son équipe dimanche...