Carey Price n'a pas patiné pour une quatrième journée de suite aujourd'hui, même s'il disait espérer à l'origine prendre une pause de deux jours. Mais ce n'est pas source d'inquiétude pour Marc Bergevin, du moins officiellement.

Le directeur général du Canadien a rencontré les médias ce midi, à sa sortie d'une réunion avec ses homologues à Montréal.

«C'est encore une blessure mineure. Ce n'est pas pire que c'était, mais ça prend plus de temps que prévu.

«On joue sur les mots. Tu te casses un doigt, c'est mineur, mais ça peut prendre six semaines. Ce n'est pas une grosse blessure, c'est mineur. Je comprends nos partisans, c'est frustrant, mais je suis convaincu que Carey va revenir au jeu le plus tôt possible. Je dis la vérité, ça ne devrait pas être long, mais je n'ai pas de date précise.»

Price a disputé son dernier match il y a 15 jours, soit le 2 novembre au Minnesota. En calculant un retour à l'entraînement, son absence durera donc au minimum trois semaines.

Le Tricolore s'en tire bien sans son gardien numéro 1, avec une fiche de 4-2-1 depuis qu'il est tombé au combat. L'équipe a toutefois subi une défaite qualifiée de «gênante» par Claude Julien hier, 5-4 aux mains des Coyotes de l'Arizona, la pire formation de la LNH.

«C'est une défaite très difficile à avaler, a admis Bergevin. Personnellement, ma nuit a été très longue. Il faut penser à demain. Mais c'est dur à avaler.»

Un changement en prolongation?

La réunion d'aujourd'hui était essentiellement exploratoire et aucun vote sur un changement de règlement n'a été tenu. «On soulève ce dont on va parler à la grosse réunion de mars», a rappelé Joe Sakic, directeur général de l'Avalanche du Colorado.

Une des idées soulevées: la possibilité qu'une pénalité en prolongation ne dure qu'une minute, plutôt que deux.

Les DG se réunissaient exceptionnellement à l'hôtel Windsor de Montréal, là où la LNH a été créée le 26 novembre 1917.