Il n'y a pas qu'au niveau de la LNH que l'organisation du Canadien perd des défenseurs. Dans la Ligue américaine aussi.
Le défenseur Ryan Johnston s'est entendu avec le HF Lulea et poursuivra donc sa carrière en Ligue élite suédoise.
Johnston était sans contrat en vue de la prochaine saison et allait devenir joueur autonome avec compensation. Malgré les sept matchs auxquels il a eu droit cette saison dans la LNH (et trois autres en 2015-2016), l'agile patineur de 25 ans a estimé que l'Europe était sa meilleure option.
«Honnêtement, j'ai toujours pensé que mon style était plus approprié pour le hockey européen, a indiqué Johnston à La Presse. Je pensais même qu'en sortant du collège, j'irais directement en Europe. Mais Marc Bergevin a vu quelque chose en moi. Finalement, j'ai joué 10 matchs dans la LNH. Je n'aurais jamais cru y parvenir. En allant en Suède, je pourrai continuer à me développer et peut-être qu'un jour, ça me permettra de vivre mon rêve de jouer à temps plein dans la LNH.»
Du positif
Johnston ne retient que du positif de son séjour dans l'organisation montréalaise, qu'il tenait d'ailleurs à remercier. Il a notamment apprécié les bons conseils de Zach Redmond, vétéran défenseur des IceCaps de St. John's, qui devrait être le pilier défensif du Rocket de Laval la saison prochaine. «Mentalement, il a été un excellent mentor pour moi», note-t-il.
Mais au bout du compte, la stabilité d'une organisation européenne lui plaisait davantage que l'incertitude de l'Amérique du Nord. «Ici, des choix de repêchage arrivent chaque année et ces joueurs doivent jouer, rappelle Johnston. En Europe, si tu occupes un rôle, c'est le tien et ils te gardent. C'est un peu comme au collège.» Johnston sait d'ailleurs de quoi il parle, puisqu'il a été laissé de côté par les IceCaps en séries, notamment en raison de l'arrivée avec l'équipe du choix de premier tour Noah Juulsen.
Johnston n'a obtenu aucun point en 10 matchs avec le Tricolore. En deux saisons dans la Ligue américaine, il a disputé 87 matchs, amassant 30 points.