Les Flames de Calgary ont congédié leur entraîneur-chef, Bob Hartley. Ils ont également montré la porte à son entraîneur associé, Jacques Cloutier.

Aucun remplaçant n'a été nommé pour le moment. Le directeur général des Flames, Brad Treliving, a toutefois confirmé que l'autre adjoint de Hartley, Martin Gélinas, de même que l'entraîneur des gardiens, Jordan Sigalet, demeuraient en poste.

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«C'est une journée difficile, a admis Treliving, en conférence de presse avec les médias de Calgary. J'ai rencontré Bob ce matin, je l'ai relevé de ses fonctions. Je veux le remercier, il a fait de très bonnes choses ici. Il a bâti une fondation et il y a mis son coeur et son âme. Il a saigné pour cette équipe. C'est un bon entraîneur.»

Hartley vient de compléter sa quatrième saison à la barre des Flames. Sous sa gouverne, l'équipe a raté les séries à trois reprises, et a atteint le deuxième tour en 2014-2015. Au terme de cette saison-là, il avait remporté le trophée Jack-Adams, remis à l'entraîneur-chef de l'année.

Les Flames ont présenté une fiche de 134-135-25 pendant le règne du Franco-Ontarien.

En 2015-2016, la formation albertaine a montré une fiche de 35-40-7, bonne pour 77 points. Elle a raté les séries par 10 points.

Hartley en était à un troisième emploi dans la LNH. Précédemment, il avait dirigé les Thrashers d'Atlanta de 2003 à 2007, et l'Avalanche du Colorado de 1998 à 2002. C'est avec l'Avalanche qu'il a connu son moment de gloire, remportant la Coupe Stanley en 2001.



Avec le congédiement de Hartley, il y a maintenant quatre postes vacants dans la LNH. Les trois autres sont à Ottawa, à Anaheim et au Minnesota. Évidemment, le nom de Bruce Boudreau, congédié la semaine dernière par les Ducks, circule abondamment. Mais Treliving a assuré à plusieurs reprises qu'il n'a pas pris sa décision en raison des candidats disponibles.

«La décision n'a pas été prise en regardant quel frappeur est au cercle d'attente. Y a-t-il une plus belle fille au bal? La décision n'est pas basée là-dessus. On a pris cette décision parce qu'on sentait que c'était la chose à faire.»