Au moins autant que certains des gros noms qui jouent devant lui, Matt Murray a eu son grand mot à dire pour placer les Penguins aux commandes 3-1 à l'aube du match de samedi face aux Rangers, au premier tour dans l'Est.

Le longiligne gardien de 21 ans (6'4, 178 livres) a bloqué 47 tirs sur 48 à ses deux premiers départs en séries, lors des deux derniers matchs.

Murray n'est qu'une seule des recrues mettant l'épaule à la roue pour Pittsburgh, Conor Sheary et Tom Kuhnhackl amenant fougue et vitesse à l'attaque.

Les deux gains de Murray ont par ailleurs été signés au Madison Square Garden, l'un des arénas les plus célèbres du hockey.

De reluisants débuts pour le jeune homme de Thunder Bay, qui n'avait que 13 ans quand son vis-à-vis, Henrik Lundqvist, méritait ses premières victoires en séries.

Ne comptez toutefois pas sur Murray pour s'en étourdir, ce n'est pas son genre.

« C'est important de ne pas trop s'emballer ni de trop s'affaisser », a dit Murray, qui est sous les réflecteurs en l'absence de Marc-André Fleury, à l'écart pour un temps indéterminé à cause d'une commotion cérébrale, subie le 31 mars.

Les Penguins ont choisi Murray au troisième tour en 2012, entrevoyant pour lui, un jour, le poste de réserviste de Fleury. Il jouait dans les rangs juniors aussi récemment qu'en 2014.

« Matt doit composer avec beaucoup de choses en peu de temps, a dit le capitaine des Penguins, Sidney Crosby. Il se débrouille très bien, il a montré beaucoup de sang-froid. Il est confiant et très intense. Je pense que c'est ça qui lui permet d'avoir du succès. »