Vingt-trois, c'est le numéro chanceux d'Oliver Ekman-Larsson. Il le porte fièrement derrière son chandail des Coyotes de l'Arizona et connaît sa meilleure saison offensive en carrière dans la LNH à l'âge de 23 ans.

Deux et trois font également cinq, le numéro de son idole Nicklas Lidstrom chez les Red Wings de Detroit. Ekman-Larsson a encore beaucoup de croûtes à manger pour jouer au niveau de Lidstrom, mais à son âge il peut encore progresser grandement.

«Si Oliver veut devenir un joueur semblable à Lidstrom, je crois que c'est un bel objectif à se fixer, a déclaré l'entraîneur-chef des Coyotes Dave Tippett lors d'une entrevue téléphonique réalisée mercredi. Peut-il y parvenir? Je ne sais pas. Mais d'identifier un objectif comme celui-là démontre à quel point il veut s'améliorer sur une base quotidienne.»

Tandis que la saison régulière tire à sa fin, les 23 filets d'Ekman-Larsson lui permettent d'être en tête des buteurs chez les défenseurs du circuit Bettman - devant Erik Karlsson et même P.K. Subban.

Ekman-Larsson a pris la décision de décocher plus de tirs au filet cette saison, mais il a aussi reconnu que certains de ses buts étaient attribuables à la chance. Il a marqué alors qu'il se trouvait derrière la ligne du centre à Toronto - évidemment alors qu'il restait 23 secondes à faire à l'avantage numérique des Maple Leafs. Il a jeté un regard au tableau indicateur et s'est dit qu'il devait lancer la rondelle vers le filet adverse.

«Tu dois être chanceux, parfois, a expliqué Ekman-Larsson. Mes coéquipiers ont fait du bon travail cette saison afin de me refiler le disque et d'obstruer la vue du gardien, donc c'est ça le principal.»

Tippett a souligné que Ekman-Larsson a un élan très court lorsqu'il décoche son tir, ce qui complique la tâche des gardiens qui tentent de voir le caoutchouc sortir de la lame de son bâton. De plus, il pouvait compter sur Keith Yandle pour lui servir la passe lui permettant de décocher son tir sur réception avant la date limites des transactions, mais le Suédois connaît aussi d'autres façons de marquer des buts.

«C'est fascinant: Il peut marquer en avantage numérique ou en orchestrant une montée à l'emporte-pièce, a mentionné Tippett. C'est un défenseur élite qui lance très bien la rondelle et il appuie souvent l'attaque, donc ce sont tous des facteurs qui lui permettent de noircir la feuille de pointage.»