Le Canada a atteint la finale du championnat mondial de hockey six fois entre 2003 et 2009, triomphant trois fois, mais depuis ce temps, le club a été écarté en quarts de finale à chaque année.

La stratégie pour un retour au podium en 2013 est de s'en tenir à ce qu'on sait, malgré la glace plus grande et des rivaux qui y seront plus habitués.

«Ce ne sera pas facile de jouer le style de hockey qu'on voit au Canada, mais je pense qu'on ne peut pas y échapper si on veut gagner, a dit l'attaquant Matt Duchene. Il faut accélérer le tempo. Il va y avoir plus d'espace, mais il faut justement le combler avec plus de vitesse.»

Le Canada amorcera le tournoi samedi contre les Danois, avant d'affronter la Suisse dimanche. Devan Dubnyk des Oilers sera devant le filet canadien le jour de son 27e anniversaire, samedi. Le lendemain, on misera sur Mike Smith des Coyotes.

L'entraîneur-chef Lindy Ruff compte utiliser ses gardiens en alternance jusqu'à l'émergence d'un numéro pour la ronde des médailles.

Le Danemark est 12e au classement mondial, deux rangs plus bas que la Suisse. La brigade canadienne est en cinquième place.

Le Canada abordera le tournoi en n'ayant tenu que trois entraînements, car le lock-out de la LNH a repoussé la fin de la saison régulière à la fin avril.

Les joueurs n'ont pas de problème avec ça, y voyant une prolongation naturelle de la saison, mais il faudra quand même établir une chimie et s'habituer à la grande surface.

Du côté danois, la majorité de l'équipe dispute des matches hors-concours depuis environ un mois.

Jordan Eberle n'avait que 19 ans lorsqu'intégré à l'équipe nationale, en 2010. Il a vu des gradins le Canada s'incliner 4-1 contre la Suisse, puis il était en uniforme quand les Tchèques ont battu le pays 3-2 en ronde préliminaire, cette année-là.

Ç'a eu l'effet d'une douche froide pour l'attaquant des Oilers, car ces pays étaient peu redoutables quand il avait gagné l'or et l'argent avec Équipe Canada junior.

Eberle est maintenant plus aguerri en championnat mondial, à sa quatrième présence avec l'équipe.

«N'importe quelle équipe peut gagner n'importe quel match, surtout sur une surface du genre, a dit Eberle. Nous sommes habitués au style de la LNH et ici, il faut faire des ajustements. Cela devrait prendre un ou deux matches, mais nous devrions bien nous débrouiller après ça.»

Vendredi, la France a perdu 6-2 devant les Slovaques, médaillés d'argent l'an dernier, tandis que les Tchèques ont eu raison des Bélarusses 2-0.