Peter Budaj le dit toujours: son job, c'est de rester prêt. Tout le temps. Hier soir à Boston, le gardien numéro deux du Canadien avait l'air d'un gars prêt, même s'il n'avait pas joué une seule fois depuis le 10 mars.

Les Bruins ont lancé 11 fois sur lui en troisième, puis quatre fois en prolongation, mais le vétéran n'a flanché qu'une seule fois, et sa bonne forme a permis de sauver son club en quelques occasions, en plus de cimenter cette improbable remontée.

«C'est toujours difficile d'arriver dans un match à froid comme ça, a-t-il reconnu. Nous avions bien commencé, ça s'est compliqué ensuite... Mais pour moi, ce fut plaisant que d'arriver là et de jouer comme ça. On veut prendre part à ce genre de match. J'essaie toujours d'être patient, de bien me préparer à chaque fois pour chaque rencontre. Je me sentais en pleine confiance sur cette patinoire.»

Budaj n'a pas semblé trop rouillé. Mais il n'avait pas trop envie de parler de lui.

C'est plutôt de l'équipe qu'il voulait parler.

«Ça montre un peu de quoi on est fait... Réussir trois buts en troisième période comme ça, à Boston en plus, ce n'est pas quelque chose qui arrive si souvent. C'était très bruyant dans la place, les fans hurlaient... Je crois qu'on a démontré une belle force de caractère en revenant dans le match comme ça, en accusant un retard de 4-2. Nous nous sommes battus, ça c'est certain.»

Avant de quitter Boston avec les autres, Michael Ryder a eu ce commentaire: «C'est certes une énorme victoire pour nous, ça c'est certain.»

Dur de le contredire.