Avec le lock-out dans la LNH qui semble être là pour un certain temps, Mike Commodore a décidé d'agir.

Sa décision d'accepter un essai de 25 matches avec les Bulldogs de Hamilton, dans la LAH, s'inscrit dans une optique à long terme.

«J'estime qu'il faut que je joue si je veux avoir de bonnes chances de poursuivre ma carrière, a dit Commodore. Alors me voilà.»

L'Albertain de 33 ans faisait partie des nombreux joueurs autonomes laissés pour compte, quand le contrat de travail de la LNH a pris fin le 15 septembre.

Les clubs se sont empressés de mettre sous contrat les joueurs plus jeunes mais pour les plus vieux, ils ont choisi de se placer en mode attente, pour voir quels seront les nouveaux paramètres financiers.

Commodore a joué avec Detroit et Tampa Bay lors de la saison dernière, sa 12e chez les pros. Depuis que les Devils l'ont repêché au deuxième tour en 1992, il a disputé 484 matches de saison régulière avec le New Jersey, Calgary, la Caroline, Ottawa, Columbus, Detroit et Tampa Bay. Le défenseur totalise 23 buts et 106 points.

Commodore a remporté la coupe Stanley avec les Hurricanes en 2006; l'année suivante, il a aidé le Canada à remporter le championnat mondial de hockey, en Russie.

«Sans rentrer dans les détails, les deux dernières années ne m'ont pas été trop favorables, a dit Commodore, qui devrait empocher 105 000 $ avec Hamilton, après avoir obtenu un million $ la saison dernière. Je n'ai vraiment pas joué aussi souvent que je l'aurais voulu.»

Commodore est reconnu pour son style robuste, avec 683 minutes de punition en carrière dans la LNH. Avec Columbus en 2010-11, il a vu son temps de jeu baisser quand Scott Arniel a remplacé Claude Noel derrière le banc, puis il s'est retrouvé à Springfield dans la LAH, jusqu'à la fin de la saison.

La saison suivante, il s'est joint aux Red Wings comme joueur autonome mais il a rarement joué, puis Detroit l'a envoyé au Lightning à la date limite des échanges.

«J'ai beaucoup aimé Columbus. J'ai travaillé très fort là-bas et je n'ai pas aimé comment ça s'est terminé, mais parfois c'est comme ça, a dit Commodore. À Detroit c'était plaisant et l'organisation est de première classe, mais il n'y avait tout simplement pas d'opportunité. C'est le genre de choses qui arrivent à chaque année dans le sport professionnel.»

Commodore est maintenant de retour dans la ligue où il a passé le dernier lock-out, avec Lowell au Massachusetts (l'organisation est maintenant établie à Albany).

«Je joue devant ceux par qui j'aimerais être remarqué - des recruteurs et des d.g. de la Ligue nationale, a dit Commodore. J'essaie juste de me faire valoir le plus possible.»