Il se passe des choses très étranges dans notre NFL chérie. Des exemples? Gus Frerotte qui a encore un emploi. Les Steelers de Pittsburgh qui se font malmener comme des débutants. Et les Colts d'Indianapolis qui se retrouvent aujourd'hui avec une fiche de 1-2.

Une victoire et deux défaites, oui, c'est bien ça. Pendant ce temps, les Titans du Tennessee, menés par Kerry Collins - ça aussi, c'est un peu étrange - sont invaincus en trois sorties. Quand on dit que la NFL est la plus imprévisible des ligues, on ne plaisante pas.

 

Mais revenons aux Colts. Bien sûr qu'il y a des blessés à la pelle par là-bas. Bien sûr que le grand Peyton n'est pas complètement en forme, comme son pote Harrison par ailleurs. Ça se voit. Mais quand on accorde plus de 400 verges de gains, c'est assez difficile de gagner.

Reconnaissons tout de même aux Jaguars de Jacksonville un certain flair offensif. Ces messieurs ont choisi de contrôler le ballon face aux Colts, ce qui est toujours une bonne idée. On peut en conclure que cela a fonctionné. Peyton et ses amis n'ont eu le ballon que pendant 18 minutes et 25 secondes À l'opposé, les visiteurs l'ont gardé pendant plus de 40 minutes! Leurs deux demis ont chacun fini le match avec plus de 100 verges de gains.

La bonne nouvelle pour les Colts, c'est qu'ils ont congé cette semaine. Voilà qui devrait leur permettre de se retrouver, de guérir les bobos, et de revenir en pleine forme. À leur retour, ils vont affronter les Texans de Houston et les Ravens de Baltimore. Deux matchs qu'ils auraient intérêt à gagner

Les Jaguars ne sont pas sortis du bois non plus, eux qui ont été fort décevants en ce début de saison. Mais la grosse victoire d'hier devrait leur donner des ailes. Même si des Jaguars avec des ailes, ça n'existe pas.

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Pendant ce temps, les Bills de Buffalo sont en tête de leur division. Ça aussi, c'est plutôt bizarre.

Doit-on les prendre au sérieux, ces Bills? Dur à dire. Jusqu'ici, ils ont vaincu les Seahawks de Seattle, les Jags, et puis les Raiders d'Oakland, hier. Ils vont jouer à St. Louis dimanche, puis en Arizona ensuite. Ça veut dire que les Bills ont d'excellentes chances d'arriver à la pause avec une fiche de 5-0.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, je vais attendre un peu avant de réserver ma chambre à Buffalo pour la finale de la Conférence américaine. Cela dit, les Bills ont aussi un calendrier fort aisé, et soudainement, le titre de division est un objectif parfaitement réaliste.

Au fait, pouvez-vous nommer cinq joueurs des Bills? Moi non plus.

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Il serait trop facile de lancer nos canettes de bière vides à Matt Cassel. C'est vrai, le quart des Patriots de la Nouvelle-Angleterre n'a pas été particulièrement étincelant, hier contre les Dolphins de Miami (19 en 31, 131 verges de gains, une passe de touché et une interception). Mais si les Patriots ont perdu - leur première défaite en calendrier régulier depuis décembre 2006 -, ce n'est pas seulement à cause de lui.

Des coupables, il y en a en masse du côté de la défense, une unité qui a trouvé le moyen d'accorder 216 verges au sol. Et tant qu'à chercher des coupables, regardons un peu du côté de l'entraîneur Bill Belichick. M. le génie est censé être un expert de la défense, justement. Or, combien de fois les Dolphins ont-ils tenté leur petit jeu truqué avec le demi Ronnie Brown à la position de quart? Me semble qu'après la deuxième fois, Belichick aurait pu apporter quelques ajustements. Mais non. Les Dolphins ont humilié les Patriots toute la journée avec ce petit jeu sorti tout droit d'une cour d'école.

Au final, les Dolphins au récolté 461 verges de gains. Vous avez bien lu. Bien plus que Matt Cassel, c'est l'effondrement de la défense qui devrait inquiéter à Foxborough. Surtout contre une équipe bien peu dangereuse comme celle venue de Miami.

Pendant ce temps, Randy Moss continue de s'ennuyer terriblement de Tom Brady. Hier, le grand Randy a été limité à 25 verges de gains. Son plus long jeu? Un gain de sept verges.

Ça risque de jaser fort dans les réunions d'équipe cette semaine à Foxborough.