Comme ils l'ont fait pour une bonne partie des 10 dernières années, Tony Romo et Jason Witten s'étiraient côte à côte avant l'entraînement des Cowboys de Dallas (7-1), mercredi.

Le quart a ensuite rejoint la brigade d'entraînement et l'ailier rapproché la première unité, où figure la recrue Dak Prescott, invaincu depuis sept rencontres.

Quart partant depuis une décennie, Romo s'est entraîné pleinement pour la première fois depuis qu'il s'est brisé un os du dos lors d'un match préparatoire, à la fin août. C'était pour lui une quatrième blessure au dos en moins de quatre ans.

Romo n'a pas rencontré les médias depuis qu'il s'est blessé le 25 août, à Seattle.

Prescott a réussi 12 passes de touché et n'a commis que deux interceptions. Il a conservé le même discours au sujet de la situation, mercredi.

«Je ne me pose pas vraiment de questions à savoir si j'en ai fait assez», a dit l'athlète de 23 ans.

La prochaine étape sera de voir si Romo sera parmi les joueurs actifs à Pittsburgh (4-4), dimanche.

L'entraîneur des Cowboys, Jason Garrett, a contourné les questions portant sur l'existence ou non d'un aspect médical dans la prise de décision. Romo a été déclaré inactif lors des huit premiers matches.

Le quart des Steelers Ben Roethlisberger, qui a montré une fiche de 13-0 à ses débuts dans la NFL, en 2004, estime que les Cowboys n'ont pas vraiment le choix à propos de qui sera leur partant.

«On ne peut rien enlever à Tony. Il est du calibre d'un joueur étoile depuis longtemps, a dit Roethlisberger. Mais quand l'équipe gagne, c'est bien difficile de faire un changement.»

Romo domine l'histoire des Cowboys pour les verges aériennes et les passes de touché. Cela fera bientôt un an qu'il n'a pas commencé de match. Le 27 novembre 2015, il a subi trois interceptions et s'est fracturé la clavicule gauche dans un revers contre les Panthers.

Pour le propriétaire et directeur général Jerry Jones, rien ne presse.

«Tout le monde sait que Tony veut jouer, a dit Jones lors de son émission de radio, mardi. Mais il doit vraiment avoir repris tous ses moyens. Nous avons le luxe d'être patients.»