Les Bengals de Cincinnati savent comment tourmenter et se moquer de Johnny Football.

Johnny Manziel avait mal paru à ses débuts dans la NFL la saison dernière à Cleveland. Les Bengals avaient malmené le quart des Browns sur le terrain et avaient utilisé sa célébration pour l'humilier dans une victoire de 30-0.

Tout ça après que l'entraîneur-chef des Bengals, Marvin Lewis, eut qualifié Manziel de «nain» lors d'une émission de radio.

Puisque Josh McCown se retrouve sur la touche en raison d'une blessure aux côtes, Manziel aura la chance de démontrer qu'il s'est amélioré, jeudi, face à une équipe des Bengals qui est encore meilleure que celle de l'an dernier. Les Bengals (7-0) connaissent le meilleur début de saison de leur histoire et sont en contrôle de la section Nord de l'Américaine.

Les Browns (2-6) ont perdu cinq de leurs six derniers matchs et seront privés de deux demi-défensifs - dont le demi de coin Joe Haden - en raison de commotions cérébrales. Manziel devra donc faire beaucoup mieux que la dernière fois pour éviter que la victoire se retrouve rapidement hors de la portée des Browns.

«Il est un joueur différent, a dit l'entraîneur-chef des Browns, Mike Pettine. C'est quelque chose que l'on remarque depuis les entraînements du printemps et le camp préparatoire.

«Je pense qu'il a une meilleure présence dans la pochette protectrice. Il est moins nerveux. On remarque qu'il est plus calme, qu'il bouge moins les pieds.»

Manziel? Les Bengals ont vu pire. Ils ont déjà battu Joe Flacco et les Ravens à Baltimore et ils ont eu le meilleur sur Ben Roethlisberger et les Steelers la semaine dernière à Pittsburgh.

Les Bengals apprécient leur séjour au sein de l'élite de la NFL et ils comptent y rester jusqu'à la fin de la saison.

«On ne peut pas regarder ce match sur le calendrier et dire: »C'est seulement les Browns«, a rappelé le plaqueur Domata Peko. Nous devons être à notre meilleur.»