L'entraîneur des Ravens John Harbaugh dit que son secondeur vedette Ray Lewis l'a assuré qu'il n'y a rien de pertinent dans un article le liant à une compagnie qui produit un vaporisateur à base des bois de chevreuil, dans lequel on trouverait une substance non permise.

Harbaugh a dit que Lewis sait qu'il n'a jamais été impliqué dans une telle histoire.

Mardi, Sports Illustrated a rapporté que Lewis a eu recours au fabricant du produit en question pour accélérer sa guérison d'une déchirure au triceps, qui lui a fait rater 10 matches en 2012.

«Il en a ri, a dit Harbaugh en parlant de Lewis. Il m'a dit qu'il n'y avait pas d'histoire-là. Il nous l'a dit dans le passé et il nous l'a redit, il n'a jamais utilisé ce produit-là. Je le connais et j'ai entièrement confiance en lui. C'est juste dommage que ça ait pris tant d'ampleur.»

Mardi et mercredi, le Baltimore Sun a cité des experts disant que même si Lewis avait utilisé le produit, il n'en aurait pas retiré les bénéfices vantés par le fabricant, car il est impossible qu'une hormone de croissance soit absorbée en vaporisateur.

Le Super Bowl opposera dimanche les Ravens aux 49ers, dans ce qui sera le dernier match de la carrière de Lewis.

Lewis s'est dit un peu irrité, mais non choqué, de voir une telle histoire à l'approche du grand match, ajoutant qu'il était sûr que ça n'affecterait pas ses coéquipiers.

Lewis, 37 ans, prend ses distances de la compagnie en question, SWATS. Sports Illustrated a rapporté que le propriétaire de l'entreprise, Mitch Ross, a enregistré un appel avec Lewis, quelques heures après que ce dernier se soit blessé au bras contre Dallas, en octobre. Lewis aurait demandé à Ross de lui envoyer des vaporisateurs à base des bois de chevreuil et des comprimés, ainsi que d'autre items de la compagnie.

«C'est tellement comique comme histoire, parce que je n'ai jamais pris ce qu'il dit ou fait ce qu'il a dit que je devais faire, peu importe, a dit Lewis. C'est juste triste que quelqu'un puisse s'attirer autant d'attention comme ça. Tout le monde s'en serait bien passé.»

Lewis, qui parle souvent de Dieu et de foi, a dit ceci à ses coéquipiers: «Ne laissez jamais ce qui est à l'extérieur perturber ce que vous avez à l'intérieur».