Les rumeurs associant Marc Trestman aux Raiders d'Oakland continuent d'alimenter les conversations sur la planète football.

Selon le San Jose Mercury News, l'entraîneur-chef des Alouettes est présentement à Mobile, en Alabama, pour rencontrer des dirigeants d'équipes de la NFL. «Les Raiders d'Oakland comptent parmi les équipes qu'il souhaite contacter, selon deux sources proches de Trestman», écrit le quotidien dans son édition d'hier. Trestman travaillait comme coordonnateur à l'attaque des Raiders en 2002, lorsque ces derniers ont accédé au Super Bowl. Et les «Silver and Black» sont les derniers de la Ligue à être toujours en quête d'un entraîneur-chef.

Chez les Alouettes, on confirme que Trestman est bel et bien à Mobile cette semaine, mais pas pour distribuer son curriculum vitae aux quatre coins de la NFL. «Une réunion a été prévue depuis longtemps à Mobile entre Trestman et notre équipe d'entraîneurs pour planifier la saison prochaine», a expliqué, hier, le porte-parole de l'équipe, Louis-Philippe Dorais.

«Plusieurs entraîneurs de la Ligue canadienne sont aussi sur place.» Des représentants de toutes les équipes de la NFL ont fait le voyage en Alabama pour assister au Senior Bowl, opposant les meilleurs joueurs universitaires éligibles au repêchage. Bref, toutes les têtes pensantes du football nord-américain sont réunies, ce qui favorise les discussions, officieuses du moins... «Il est sous contrat avec nous pour encore deux ans et nous avons confiance qu'il honorera cette entente. Pour l'instant, son objectif est d'amener l'équipe jusqu'à Calgary, pour la Coupe Grey», a-t-on répété chez les Alouettes.

Contrat ou pas, les Oiseaux vont perdre Trestman si les Raiders décident de lui offrir les commandes de l'équipe. Trestman a sans doute prévu une clause échappatoire lui permettant de retourner dans la grande ligue, si l'occasion se présentait.

Les Alouettes devraient alors se chercher un nouvel entraîneur. Mais ils ne perdraient pas tout. «Les équipes de la NFL devront nous demander la permission avant de pouvoir négocier avec lui, a indiqué Louis-Philippe Dorais. Pour l'instant, nous n'avons reçu aucune demande, mais chose certaine, son contrat à une grande valeur pour nous. Il faudrait être dédommagé financièrement si on perdait Marc. On a déjà vu des équipes payer des millions pour pouvoir négocier avec des entraîneurs universitaires aux États-Unis.»