«Je suis surpris qu'il ait dit ça», a commenté Hamilton avec une moue étonnée, ignorant visiblement les propos d'Alonso, à la veille des premiers essais libres du Grand Prix des États-Unis.

«Je suis surpris qu'il ait dit ça», a commenté Hamilton avec une moue étonnée, ignorant visiblement les propos d'Alonso, à la veille des premiers essais libres du Grand Prix des États-Unis.

«Depuis qu'il a rejoint l'équipe, tout le monde fait le maximum pour que nous soyons tous les deux en position de gagner», a poursuivi Hamilton, vainqueur dimanche dernier au Canada de sa première course de F1 en six participations.

«Ron (Dennis, le patron de l'écurie, ndlr) et tout le monde fait au mieux pour que nous soyons à égalité», a-t-il ajouté.

Hamilton a cependant reconnu avoir «une excellente relation avec tous les gens de l'écurie» car il en fait partie depuis qu'il a 13 ans. «Mais lorsque Fernando est arrivé, tout le monde était très content», a-t-il souligné.

Alors peut-être Alonso ne se sent-il «pas du tout à l'aise» chez McLaren-Mercedes, selon ses propres termes, «parce qu'il est Espagnol et moi anglais (dans une équipe anglaise), mais je ne suis pas d'accord avec lui», a encore déclaré Hamilton.

Ces critiques du double champion du monde proviennent peut-être également du niveau de performance de Hamilton, en tête du championnat du monde après six courses.

«Je ne pense pas qu'il (Alonso) s'attendait à ce que j'obtienne de si bons résultats, mais je ne sais pas si c'est à cause de ça qu'il fait de telles déclarations. En arrivant dans l'équipe... il est double champion, il n'a jamais été réellement poussé dans ses retranchements (par un coéquipier). En tout cas, jamais autant qu'avec moi. Et comme nous sommes copains en dehors des pistes, il doit être dans une situation très difficile», a conclu Hamilton.