Dennis a ajouté qu'il ne pendrait pas de sanction contre son pilote Fernando Alonso, qui a été impliqué dans l'affaire.

Dennis a ajouté qu'il ne pendrait pas de sanction contre son pilote Fernando Alonso, qui a été impliqué dans l'affaire.

«Si nous pouvons en finir, alors à ce moment précis ce serait ma recommandation», a déclaré Dennis, expliquant qu'il aurait besoin de deux ans pour arriver au terme du processus d'appel, un délai nuisible à la fois pour son équipe et pour la F1.

Une décision concernant l'appel devrait être prise avant jeudi, après consultation des actionnaires.

McLaren, accusée d'espionnage industriel aux dépens de Ferrari, a été condamnée jeudi par le Conseil mondial de l'automobile à une amende de 100 millions $ US et à la perte de tous ses points au classement des constructeurs.

Le Conseil mondial de l'automobile a cependant décidé que cette amende devrait être minorée des revenus FOM versés aux constructeurs en fin de saison selon leur classement que McLaren ne touchera pas, ce qui devrait ramener l'amende effective à environ 45 millions $, selon une source proche du dossier.

Le président de la Fédération internationale de l'automobile, Max Mosley, a estimé samedi que McLaren avait «pollué» la F1 cette année et que l'équipe aurait peut-être due être punie plus durement.

«Quand plus tard on écrira cette histoire, il se pourrait qu'on nous reproche de ne pas en avoir fait assez», a-t-il dit.

Dennis a affirmé qu'Alonso avait menacé de divulguer des informations compromettantes à la FIÀ après une dispute au sein de son équipe lors du Grand prix de Hongrie.

«Il m'a indiqué qu'il avait des informations sur son ordinateur portable qui pourraient nuire à l'équipe, a déclaré Dennis. J'ai immédiatement téléphoné à la FIÀ pour les tenir informés.»

Dans un document de 15 pages, la FIÀ a cité vendredi un échange de courriels qui aurait prouvé que le pilote McLaren Alonso et le pilote d'essais Pedro de la Rosa étaient en possession d'informations techniques secrètes appartenant à l'écurie Ferrari.

Ces courriels ont joué un rôle clé dans la décision prise par le Conseil mondial de l'automobile.

L'affaire a éclaté au mois de juillet quand un dossier de 780 pages sur les monoplaces Ferrari a été découvert au domicile du responsable du design de McLaren Mike Coughlan, qui a ensuite été suspendu tandis que le responsable en chef de la performance chez Ferrari Nigel Stepney, qui aurait fourni les documents, a été limogé.

«Les courriels ont démontré sans équivoque qu'aussi bien M. Alonso que M. de la Rosa avaient reçu des informations confidentielles sur Ferrari par le biais de Coughlan; que les deux pilotes savaient que ces informations étaient confidentielles et que les deux savaient que ces informations avaient été données à Coughlan par Stepney», a indiqué la FIA.