Si vous n'avez jamais entendu parler d'Edwards, il est temps d'ajustez vos appareils. Le jeune homme fait beaucoup de bruit dans l'univers déjà passablement bruyant du NASCAR. Exit les shows de boucane ou les ascensions effrénées sur les clôtures de sécurité pour célébrer une victoire. Edwards préfère se lancer tête première de sa voiture pour un back flip. La foule adore, la télévision aussi!

Si vous n'avez jamais entendu parler d'Edwards, il est temps d'ajustez vos appareils. Le jeune homme fait beaucoup de bruit dans l'univers déjà passablement bruyant du NASCAR. Exit les shows de boucane ou les ascensions effrénées sur les clôtures de sécurité pour célébrer une victoire. Edwards préfère se lancer tête première de sa voiture pour un back flip. La foule adore, la télévision aussi!

Pas surprenant que l'étoile de l'Américain de 27 ans brille bien au-delà de la planète NASCAR. ESPN Magazine l'a étalé récemment en couverture (torse nu et muscles tous azimuts) pour illustrer le renouveau du stock-car américain. Le magazine People l'a inscrit sur sa très sélecte liste des 50 célibataires les plus sexys. Il a fait une courte apparition dans la populaire série 24 (quelqu'un se souvient-il de l'agent Jim Hill?) Et oui, il a une ex-petite amie célèbre, en la personne d'Amanda Beard, championne olympique de natation et mannequin.

Pourtant, il y quelques années, ce n'est pas en une des magazines, mais dans la rubrique des petites annonces qu'il s'exhibait. Malgré plusieurs succès sur terre battue, sa carrière stagnait. Il vivait dans le sous-sol de ses parents et gagnait sa vie comme professeur suppléant. Pour s'en sortir, il a décidé de faire paraître une publicité dans les magazines de course: «Bonjour, mon nom est Carl Edwards et je veux être votre pilote de course.» Même message sur les cartes d'affaires - avec sa photo - qu'il distribuait chaque fois qu'il assistait à des courses de NASCAR (parfois après avoir sauté les clôtures!)

«Je me suis rapidement aperçu que j'allais me ruiner et ruiner mes parents! raconte-t-il en riant à La Presse. J'ai compris que ça ne me coûterait rien de travailler fort. Certaines personnes se sont moquées de moi (après la parution de l'annonce), mais je n'ai jamais regretté»

Aujourd'hui, Carl Edwards n'a plus besoin de sauter les barricades pendant les courses. Au contraire, il faut en ajouter une ou deux de plus pour tenir éloigné les fans qui se massent inévitablement devant les installations de l'écurie Roush Racing. Ses succès en piste justifient à eux seuls l'engouement. Il est actuellement premier au classement de Busch Series, avec quatre back flips à son actif. En Nextel, sa sixième position (et une victoire) le place en excellente posture pour disputer The Chase, sorte de séries éliminatoires du NASCAR.

«C'est étrange pour moi. Quand je vois les magazines et tout, j'ai l'impression d'avoir vécu deux vies complètement différentes, dit-il. Parfois, je m'ennuie de mon ancienne vie. Tout ce travail acharné, avec l'aide de toute ma famille C'était très agréable.»

La vérité, c'est que le pilote natif de Columbia, au Missouri n'est pas le plus jet-set des hommes. À St. Louis, il y a deux semaines, il a roulé jusqu'au circuit en moto avec son frère. «On n'avait pas de projet, seulement de s'arrêter dormir quand on serait fatigué. Finalement, comme le voyage a pris moins de temps de prévu, on a fait l'aller-retour et je suis revenu dormir dans mon lit!» Il a roulé 600 km avant de s'en farcir 400 autres pour la course!

«Je ne suis pas un gars compliqué. J'ai les mêmes amis depuis que je suis tout petit, je fais les mêmes activités J'aime être dehors, faire de la randonnée, du vélo de montagne.»

Guitariste autodidacte - «et pas très bon», précise-t-il - Carl Edwards a fondé récemment sa propre maison de disque, Back40 Records. L'étiquette indépendante a lancé son premier CD mettant en vedette des musiciens du Missouri.

Montréal (le Canada en entier en fait) s'annonce aussi comme une nouvelle expérience. «J'ai volé une fois en avion au-dessus du Canada, est-ce que ça compte?» Chose surprenante, il possède quelques notions de français, incontestablement la langue de l'amour pour lui: «J'ai suivi des cours de français pendant deux ans, car j'étais amoureux de mon enseignante. Au lieu de l'écouter, je fantasmais sur elle. Madame Rothwald Elle était splendide! Je me disais: ah si j'avais 20 ans, mais j'en avais 13! Le problème, c'est que j'ai suivi des cours d'espagnol par la suite et maintenant, je mélange les deux langues. Le résultat est épouvantable»