Les Rangers du Texas ont gagné 90 matches ou plus pour la quatrième année de suite, mais ils ont tout de même été écartés des séries pour la première fois depuis 2009.

Les joueurs ramassaient leurs effets personnels plutôt que de se préparer pour les éliminatoires, mardi. La veille, lors du match pour l'accès à la dernière place en séries dans l'Américaine, ils ont été battus 5-2 par les Rays de Tampa Bay, seule autre équipe à avoir gagné au moins 90 matches chaque année depuis 2010.

C'est donc une fin de saison amère pour un club qui a gagné sept matches d'affilée pour se donner une chance de progresser, après avoir montré une fiche de 5-15 du 1er au 22 septembre. Les Rangers ont dominé l'Américaine avec un dossier de 20-7 en août, pour ainsi commencer le dernier mois avec deux matches d'avance au sommet de leur section.

«Nous avons eu beaucoup de plaisir cette saison, sauf à la fin», a résumé le deuxième but Ian Kinsler après la défaite des siens, lundi.

Kinsler, Elvis Andrus, Adrian Beltre et Alex Rios sont parmi les frappeurs sous contrat pour 2014. Beltre a dominé l'Américaine avec 199 coups sûrs cette saison.

Au monticule Yu Darvish, avec sa fiche de 13-9 et 277 retraits au bâton, a été le joyau d'un groupe de partants qui a offert une moyenne de 3,62, la meilleure de l'équipe texane depuis 1983.

Le cogneur Nelson Cruz (76 point produits en 109 matches) et le stoppeur Joe Nathan (80 sauvetages en deux ans) pourraient toutefois explorer l'autonomie.

«Joe Nathan a fait bien mal paraître tous ses détracteurs et j'aimerais continuer de lui donner la balle, a dit le gérant Ron Washington. Et quand vous pensez à Nelson Cruz, qui ne voudrait pas d'un Nelson Cruz? C'est un gars au grand coeur et un excellent coéquipier, mais il va y avoir des décisions à prendre des deux côtés.»

Malgré tous leurs gains, les Rangers n'ont inscrit que 730 points, leur plus faible récolte depuis 1992. Ils ont subi 11 jeux blancs, avec Darvish subissant quatre revers de 1-0, ce qu'on n'avait pas vu dans les majeures depuis 1989.

«Ç'a été une année bizarre à l'attaque, a dit Washington. Nous avons manqué de constance.»