La Russie a appris ce que ses athlètes de l'athlétisme devront faire pour être réadmis aux Jeux olympiques, et cela implique des contrôles antidopage supplémentaires.

La fédération d'athlétisme du pays a été suspendue le mois dernier à la suite d'accusations de «dopage organisé». Cette suspension pourrait priver les athlètes russes des Jeux olympiques de Rio de Janeiro l'année prochaine, mais l'IAAF a déclaré que, même si l'interdiction est levée, les athlètes ne peuvent pas être réadmis dans les compétitions internationales sans «au moins trois tests inopinés hors-compétition.»

Des exigences supplémentaires sont en place pour les épreuves d'endurance, qui ont vu des dizaines d'athlètes russes suspendus pour dopage au cours des dernières années. Les athlètes d'endurance doivent aussi fournir trois échantillons pour le programme du passeport biologique.

Comme l'agence nationale antidopage et le laboratoire russe ont également été suspendus pour avoir semble-t-il couvert les cas de dopage, tous les échantillons seront prélevés à l'étranger pour les tests, a déclaré l'IAAF.

Aucune date n'a été fixée pour la réadmission de la Russie, mais l'IAAF a confirmé que sa délégation visitera le pays le mois prochain.

«Les conditions que nous avons fixées ne laissent aucune place au doute, a déclaré le président de l'IAAF, Sebastian Coe, dans un communiqué. La Russie doit démontrer un changement vérifiable à travers une gamme de critères, et convaincre notre groupe de travail que ces critères seront satisfaits de façon permanente.»

La Fédération d'athlétisme de Russie a déclaré qu'elle se conformera à toutes les conditions fixées par l'IAAF. Mais le président par intérim, Vadim Zelichenok, a refusé de dire s'il considérait que ces critères étaient justes.