Le solarium - souvent appelé verrière - devient rapidement l'endroit privilégié pour prendre ses repas, lire, faire ses mots croisés ou prendre le thé. Quelques-uns prennent plaisir à y jouer au billard entre amis ou aux cartes en famille, alors que d'autres, plus romantiques, préfèrent s'y donner rendez-vous dans le spa, sous un ciel étoilé. Été comme hiver, l'ambiance est enveloppante et plaît à tout le monde.

Le solarium - souvent appelé verrière - devient rapidement l'endroit privilégié pour prendre ses repas, lire, faire ses mots croisés ou prendre le thé. Quelques-uns prennent plaisir à y jouer au billard entre amis ou aux cartes en famille, alors que d'autres, plus romantiques, préfèrent s'y donner rendez-vous dans le spa, sous un ciel étoilé. Été comme hiver, l'ambiance est enveloppante et plaît à tout le monde.

Représentant aux ventes chez Zytco, distributeur et installateur de verrières, Paul Lavoie constate que le solarium est la seule pièce de la maison qui fait sortir la visite de la cuisine. «Les Québécois sont très cuisine, dit-il. Ils passent beaucoup de temps dans cette pièce. Quand il y a une verrière, c'est différent.»

À dire vrai, les invités n'ont même pas besoin de se faire prier. Ils y vont spontanément, comme si la lumière du solarium exerçait un pouvoir d'attraction sur eux... un peu comme dans les années 50, alors que le solarium était un prolongement du balcon et que les gens s'y installaient pour regarder passer... le temps! La tendance est maintenant au solarium à l'arrière, dans l'intimité du cocon, qui devient la pièce de toutes les occasions.

Le prix moyen d'un solarium varie de 30 000 $ à 40 000 $, encore qu'on en trouve, suivant leur superficie, leurs subtilités et les détails architecturaux, à plus de 100 000 $. L'important, prévient l'Association des consommateurs pour la qualité dans la construction, est de faire un choix éclairé, en tenant compte du prix, mais surtout de la qualité de la construction. Votre rêve peut rapidement devenir un cauchemar si le solarium est mal installé ou de piètre qualité.

Un solarium nécessite un assemblage précis sur des fondations solides (béton massif, sonotubes ou pieux vissés et surmonte un plancher bien isolé et chauffant, autant que possible. Le moindre mouvement des fondations fera gauchir subtilement, ce qui occasionnera des fuites, voire une rupture de contact avec la maison. Là, l'équilibre structural et «atmosphérique» sera rompu. Jamais une verrière ne doit être posée sur des assises instables. «Le système est très étanche, mais il ne doit pas bouger», insiste M. Lavoie de Zytco.

Pour les maisons neuves, le mieux est encore de prévoir la construction dès le départ. Le coût est moins élevé et les travaux s'inscrivent dans ceux de la construction. «Ne reste plus que l'entreprise spécialisée en verrière qui viendra dresser les meneaux et le verre faits sur mesure suivant les spécifications de l'architecte qui aura fait le calcul des angles et portées, explique M. Lavoie. Il aura aussi tenu compte de son orientation en fonction du verre.»

Et pour ceux qui s'interrogent sur la consommation d'énergie, sachez qu'une verrière de qualité consciencieusement installée n'est pas énergivore dans la mesure où elle est associée à une certaine stratégie de consommation. L'hiver, au sud, elle permet des gains de chaleur. Sans compter que les gens de la maison y passent beaucoup de temps et comme l'endroit est très éclairé, ils utilisent moins l'éclairage de la maison.

Et puis, le plaisir que procure un solarium n'a pas de prix.