Il faut dire que le prix des appareils concurrents, comme les écrans plats (cristaux liquides et à plasma), a généreusement chuté, ces dernières années. Cela dit, aux yeux de bien des experts, les meilleurs achats sont les écrans à rétroprojection ou les projecteurs multimédias, qui redonnent au téléviseur une place de choix dans un salon, sans avoir à y sacrifier tout un coin de la pièce.

Il faut dire que le prix des appareils concurrents, comme les écrans plats (cristaux liquides et à plasma), a généreusement chuté, ces dernières années. Cela dit, aux yeux de bien des experts, les meilleurs achats sont les écrans à rétroprojection ou les projecteurs multimédias, qui redonnent au téléviseur une place de choix dans un salon, sans avoir à y sacrifier tout un coin de la pièce.

La rétroprojection a la cote

La technologie la plus en vogue en ce moment semble être l'écran à rétroprojection de type DLP (Digital light processing). Mise au point dans les années 70 par un ingénieur de Texas Instruments, la DLP se partage aujourd'hui le marché des grands écrans avec d'autres technologies, à commencer par les écrans plats.

Des marques comme RCA, Samsung, LG et Toshiba ont rapidement adopté la technologie DLP, en raison de son coût relativement peu élevé. Un écran large à DLP coûte plus cher qu'un écran à tube cathodique de même taille, mais il est plus compact (moins profond) et beaucoup plus léger. Pour les amateurs de cinéma mai-son, il a l'avantage d'être moins cher qu'un écran plat, tout en ayant la plupart de ses caractéristiques. Il est d'ailleurs compatible avec le signal télévisuel à haute définition (TVHD).

En 2005, les téléviseurs DLP devraient représenter 10% des ventes de nouveaux téléviseurs en Amérique de Nord, selon différents analystes. C'est un bond important, puisqu'il y a à peine trois ans, les écrans DLP ne constituaient même pas 1% des ventes (0,8%)!

Les promoteurs de cette technologie en parlent comme d'une option durable et de qualité éprouvée. Évidemment, ils oublient que certains critiques reprochent aux écrans DLP leur tendance à produire un étrange halo lumineux, comme un arc-en-ciel, lorsqu'on les regarde d'un certain angle. Ce serait, disent-ils, de l'histoire ancienne ; les nouveaux systèmes de projection utiliseraient un processeur plus rapide, qui éliminerait ce fâcheux inconvénient.

Il y a aussi la question de l'ampoule lumineuse, qui donne vie à tout écran DLP. Celle-ci doit être remplacée toutes les 8000 à 10 000 heures d'écoute. Son prix varie généralement entre 300$ et 400$. Ce qui, on en conviendra, n'est pas un gros investissement, à tous les huit ou 10 ans...

Les projecteurs multimédias

De l'avis de plusieurs, la prochaine vague à déferler sur le cinéma maison sera celle des projecteurs. Malgré les coûts exigés pour s'équiper des accessoires afférents (les écrans sur lesquels on projette l'image semblent souvent très coûteux), cette alternative est plus économique qu'un écran plat et, bien entendu, encore plus compact qu'un écran DLP ou à tube cathodique.

Malheureusement, ce ne sont pas toutes les salles de séjour qui peuvent utiliser un projecteur, soit-il à cristaux liquides ou à DLP. Pour obtenir une image d'une certaine dimension, il faut respecter quelques règles géométriques qui définissent la distance nécessaire entre le projecteur et l'écran, ainsi qu'entre l'écran et les spectateurs.

Le fonctionnement d'un projecteur est similaire à celui d'un écran à rétroprojection, et dans ce cas aussi, le prix de détail ne comprend pas le remplacement, toutes les 1000 à 2000 heures, de l'ampoule.

Des deux technologies de projection, il semble que les appareils à DLP soient les plus populaires auprès des amateurs de cinéma maison. À tel point, d'ail-leurs, que certains fabricants, comme les sociétés HP et Optoma, ont cru bon d'incorporer un lecteur DVD, un amplificateur sonore ambiophonique ainsi qu'un projecteur dans le même boîtier.

Ces appareils sont un peu plus volumineux, parfois bruyants et peu commodes, mais ils confirment la tendance du marché vers ce nouveau type de projection.