Les recherches des trois randonneuses québécoises emportées par une avalanche la semaine dernière au Népal ont été suspendues lundi. La neige accumulée au sol est trop glacée pour poursuivre les fouilles.

Samedi, l'agence de tourisme montréalaise Terra Ultima a envoyé un hélicoptère et une équipe de douze personnes sur les lieux de l'avalanche qui a emporté trois Québécoises dans la région du Naar-Phu, un secteur vallonneux situé non loin des sommets du mont Annapurna. L'armée népalaise a aussi envoyé une douzaine de personnes pour participer aux recherches.

«Ils ont fouillé pendant deux jours, a expliqué lundi matin Julien Passerini, cofondateur d'Exploreur Voyage. La première couche de neige se travaillait bien, ça devenait de plus en plus dur. Maintenant, c'est l'équivalent d'un glacier; ça ne se travaille pas.»

L'équipe de recherche est donc retournée à la capitale Katmandou, mais des gens demeureront sur les lieux pour surveiller l'état de la glace. Julien Passerini ignore pour l'instant à quel moment les recherches pourront reprendre.

Rappelons qu'une avalanche a croisé le chemin d'un groupe de six randonneurs québécois qui participaient à un voyage de trois semaines organisé par Terra Ultima, une branche d'Explorateur Voyage. Trois personnes ont été emportées, dont la guide Sylvie Marois, 54 ans, et la randonneuse Geneviève Adam, 33 ans. L'identité de la troisième victime, âgée dans la cinquantaine, n'a pas été rendue publique.

Les trois survivants (la conseillère juridique Sonia Lévêque, son conjoint et le conjoint de la troisième victime) se trouvent toujours à Katmandou.