La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a pressé la Birmanie de libérer l'opposante Aung San Suu Kyi, affirmant qu'un tel geste ouvrirait la voie à des «investissements» américains dans le pays.

«Si elle était libérée, cela ouvrirait des opportunités, au moins pour mon pays, d'étendre notre relation avec la Birmanie, avec notamment par des  investissements en Birmanie», a-t-elle déclaré devant la presse.

Mme Clinton est arrivée mercredi à Phuket, dans le sud de la Thaïlande, pour participer jeudi au Forum régional de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean) sur la sécurité (ARF).

L'ARF regroupe les dix de l'Asean (Thaïlande, Malaisie, Singapour, Indonésie, Philippines, Brunei, Vietnam, Laos, Birmanie, Cambodge) et 17 pays ou blocs parmi lesquels l'Union européenne, la Chine, la Russie.

La Birmanie et la Corée du Nord promettent d'y dominer les débats.