Le 7 avril 2009 : Le vice-président des États-Unis, Joseph Biden, affirme qu'il serait «malavisé» pour le nouveau gouvernement israélien du premier ministre Benjamin Nétanyahou d'attaquer l'Iran. «Je ne pense pas que le premier ministre Nétanyahou ferait cela», précise-t-il dans une interview à la chaîne de télévision CNN.

Le 5 juillet 2009 : Biden indique que les États-Unis ne dicteront pas à Israël sa conduire à tenir concernant les ambitions nucléaires iraniennes. Je cite des extraits de son interview à la chaîne ABC :

«Israël peut déterminer par lui-même - c'est une nation souveraine - ce qui est dans son intérêt et ce qu'il décide de faire vis-à-vis de l'Iran et de quiconque.

«Que nous soyions d'accord ou non. Ils ont le droit de le faire (...) Nous ne pouvons dicter à une autre nation souveraine ce qu'elle peut faire et ne pas faire, quand elle décide, si elle décide, qu'elle est menacée dans son existence. (...)

«Si le gouvernement Netanyahu décide d'un plan d'action autre que celui suivi actuellement, c'est son droit souverain de le faire. Le choix ne nous appartient pas. Mais, aucune pression d'aucune nation ne modifiera notre attitude en ce qui concerne la façon de procéder. (...)

«Si les Iraniens répondent à l'offre de discussions, nous discuterons. L'offre est sur la table.»

D'avril à juillet, le signal de Washington à Tel-Aviv sur l'Iran semble avoir changé. Le feu rouge est-il passé au jaune ou au vert?

(Photo AFP)