La droite n'a pas le monopole de la misogynie dans les médias américains, affirme Kirsten Powers dans cet article, pointant notamment du doigt Chris Matthews, Keith Olbermann et Ed Schultz, qui ont dû s'excuser (ou auraient peut-être dû le faire) pour des commentaires sexiste sur Hillary Clinton, Sarah Palin et Laura Ingraham, entre autres.

Powers décerne cependant la palme de la misogynie à Bill Maher, qui a déjà utilisé un mot commençant en anglais par la lettre C pour parler de Palin. Dans le clip qui coiffe ce billet, l'animateur de l'émission Real Time de HBO répond à Rush Limbaugh, qui l'a donné en exemple en tentant de se défendre. «La différente entre Rush Limbaugh et moi, c'est que je n'ai pas d'annonceurs. Je suis sur HBO», a-t-il dit.

Puisqu'il est question de Limbaugh, soulignons qu'il a perdu deux annonceurs depuis qu'il s'est excusé à Sandra Fluke. Dans la journée de vendredi, il en avait perdu cinq.