Les journaux américains ont commencé à annoncer leur choix entre Barack Obama et Mitt Romney pour l'élection présidentielle du 6 novembre. Voici la liste plus ou moins exhaustive des appuis récoltés à ce jour par les candidats suivie d'un extrait d'un des éditoriaux les plus importants les concernant (merci à altamont pour les traductions).

Barack Obama :

Salt Lake Tribune

New Yorker

San Francisco Examiner

San Antonio Express-News

Denver Post

Tampa Bay Times

Charlotte Observer

Cleveland Plain Dealer :

Aujourd'hui, nous recommandons la réélection du président Obama. Il a sauvé le pays du gouffre de la dépression financière. L'Ohio a particulièrement bénéficié de sa décision audacieuse de sauver l'industrie automobile américaine. Sa détermination a permis d'exaucer le vieux rêve démocrate et ainsi de fournir à 30 millions d'Américains une assurance maladie. Son initiative "Race to the Top" a permis de mettre en oeuvre les réformes de l'éducation représentées par le Cleveland's Transformation Plan. Il a mis fin à la guerre en Irak et réorienté le combat afin de s'opposer à Al-Qaïda et à ses alliés terroristes. Il a donné l'ordre ayant mené à l'assaut risqué au Pakistan qui a permis de tuer Oussama ben Laden.

Notre appui est donné avec cependant moins d'enthousiasme et d'optimisme.

Mitt Romney :

New Hampshire Union Leader

Pittsburgh Review-Tribune

Arizona RepublicLas Vegas Review-Journal

Reno Gazette-Journal

Columbus Dispatch

Omaha World-Herald

Orlando Sentinel :

Romney n'est pas notre candidat idéal à la présidence. Nous avons été refroidis par ses tentatives de rapprochement avec les conservateurs sociaux et ceux qui ont des vues extrémistes sur l'immigration. Comme tous les candidats à la présidence, tel que l'était Obama il y a de ça quatre ans, Romney fait face à une difficile courbe d'apprentissage en ce qui concerne la politique étrangère.

Le coeur de la plate-forme électorale de la campagne de Romney, son plan en cinq points, nous montre au moins qu'il comprend que le renforcement de l'économie et l'équilibre budgétaire gouvernemental sont des impératifs pour maintenant, et non pour dans quatre ans..