Le ministère sud-africain de l'Environnement a indiqué mercredi qu'il allait renforcer le contrôle sur le commerce des cornes de rhinocéros, alors que le braconnage s'intensifie avec 339 rhinocéros tués depuis le début de l'année.

Selon les enquêteurs du ministère, les industries de tannage et de taxidermie n'ont pas respecté les lois sur les espèces protégées ou menacées, ainsi que les règlements nationaux concernant le marquage des rhinocéros et de leurs cornes.

«Les problèmes les plus fréquents sont l'absence de registres d'enregistrement des chasses et l'absence de permis», indique un communiqué du ministère.

Selon les règlements sur l'environnement, les tanneries doivent obtenir une licence pour transporter les cornes de rhinocéros des chasseurs aux taxidermistes pour le traitement et l'exportation.

En retour, les taxidermistes doivent tenir un compte détaillé des cornes de rhinocéros reçues, leur poids et le nombre de puces qui y ont été implantées.

L'Afrique du Sud autorise chaque année un nombre limité de trophées de chasse, mais des trafiquants en ont profité pour exporter des cornes en Asie, où elles sont utilisées dans le lucratif marché de la médecine traditionnelle.