Des militants étaient réunis partout dans le monde, samedi, pour réclamer l'abolition de la pêche et de la pisciculture. À Montréal, les participants à la Journée pour la Fin de la pêche ont choisi de véhiculer leur message par un symbole visuel fort.

À la sortie du métro Mont-Royal, les citoyens étaient accueillis par de grandes pancartes qui exposaient, par exemple, les effets néfastes de la surpêche. À proximité, un groupe d'humains était emmêlé dans un filet entouré de neige et de glace ensanglantées.

« On veut attirer l'attention des gens sur ce que la pêche fait subir aux poissons », a expliqué Vincent Duhamel, l'un des instigateurs de la participation montréalaise à ce mouvement mondial qui s'est tenu dans une quinzaine de pays, samedi. 

« La grande majorité des gens qui sont ici sont des militants des droits pour les animaux de façon générale, mais on ne parle généralement pas des animaux aquatiques alors que plusieurs découvertes récentes prouvent qu'ils ont des capacités cognitives développées », a-t-il ajouté. 

Les activistes dénoncent par le fait même le spécisme dont sont victimes les poissons; c'est-à-dire la discrimination qu'il subissent parce qu'ils ne sont pas des mammifères. Ils se retrouvent ainsi « les grands oubliés des campagnes en faveur des droits des animaux », peut-on lire sur le site internet de la Journée.

Outre Montréal, des manifestations ont eu lieu, samedi, à Toronto, Vancouver, Ottawa, Windsor et Winnipeg, ainsi qu'en Belgique, en Australie, au Pérou, en Suisse, en Suède, aux États-Unis, en Allemagne, au Japon, au Brésil, en France, en Italie, au Danemark, au Mexique, au Royaume-Uni et au Panama. L'événement en est à sa deuxième année.