Le pilote mexicain de F1 Sergio Perez a stigmatisé jeudi lors d'une conférence de presse les nombreux «problèmes» actuels de son écurie McLaren, espérant néanmoins un podium dans la saison.

Le coéquipier du Britannique Jenson Button a estimé qu'il «n'y a rien qui puisse nous sauver, ni la pluie, ni un miracle», en se référant à l'actuelle sixième place de l'équipe McLaren au classement des constructeurs, derrière Red Bull, Ferrari, Mercedes, Lotus et Force India.

La semaine dernière, lors du Grand Prix du Canada de F1, l'équipe McLaren n'a pris aucun point, mettant fin à une série historique de 64 arrivées consécutives dans les points.

Perez, qui en est à sa deuxième saison en F1 et à sa première dans l'équipe McLaren, a avoué que ses débuts dans l'écurie avaient été «frustrants», non pas en raison de son rendement personnel, mais à cause de la performance des voitures.

«Les voitures ont tellement de problèmes et nous sommes tellement loin derrière, qu'il n'y a pas qu'un seul problème sur lequel se focaliser», a-t-il lancé.

Perez a reconnu qu'il «n'avait pas l'année qu'il voulait». «L'an dernier (chez Sauber), à pareille date, j'avais amassé plus de points». Il est resté tout de même confiant et a dit espérer figurer «au moins sur un podium» de course cette saison, même si «pour le moment, nous ne pouvons même pas y penser».

Perez a également balayé les critiques de certains de ses collègues, comme le Finnois Kimi Räikkönen et l'Espagnol Fernando Alonso, qui l'accusent de piloter trop agressivement.

«Je ne suis pas en Formule 1 pour ne pas être critiqué ou pour plaire à tout le monde. Je suis en Formule 1 pour me battre pour mon équipe. Si ça m'attire des critiques, ça m'est égal», a-t-il affirmé.

À la suite d'un accrochage au Grand Prix de Monaco, Räikkönen avait affirmé que le pilote mexicain «méritait une gifle», pour ce qu'il considérait être un pilotage erratique.