Depuis que Netflix a mis à la disposition de ses spectateurs américains Les affamés, l'excellent film de Robin Aubert, les éloges pleuvent. Newsweek a même déclaré qu'il s'agissait du «meilleur film de zombies de la décennie».

Le New York Times y est aussi allé de beaux compliments, et le film obtient une cote de 93 % sur le site Rotten Tomatoes.

En déplacement en Europe, le cinéaste québécois a bien voulu commenter cet accueil pour La Presse en nous envoyant un mot.

«Il est certain que cette réaction me touche, mais je demeure bien terre à terre face à tout ça. Il y a peut-être une forme d'"americana" qu'ils retrouvent dans le film, mélangée aux références du "cinéma direct" qu'ils aiment affectueusement citer, même si ça les déroute un peu. L'aspect décomplexé des Américains face au cinéma de genre joue sans doute aussi.»

Quant à savoir si son film aurait eu le même genre d'accueil s'il avait été distribué de façon plus traditionnelle aux États-Unis, Robin Aubert répond: «Je ne crois pas que l'engouement aurait été le même. Je pense que le fait qu'il soit sur Netflix rallie un public plus large et, donc, suscite plus de réactions.»

Rappelons que Les affamés est cité neuf fois au Gala Québec Cinéma. Robin Aubert a aussi réussi l'exploit de signer deux des films en lice pour l'Iris du meilleur film: Les affamés et Tuktuk.