Victime d'un traumatisme qui a carrément effacé de sa mémoire les événements qu'il a vécus alors qu'il était jeune soldat en poste au Liban au début des années 80, le cinéaste Ari Folman part à la recherche de lui-même dans ce documentaire d'animation.

Empruntant la forme d'un journal intime, Valse avec Bachir devient ainsi un portrait impressionniste poignant, l'animation accordant au récit un grand pouvoir d'évocation. S'appuyant sur les véritables témoignages des personnes rencontrées, le cinéaste israélien propose ici un film bouleversant, de très belle forme graphique aussi.

Étonnamment écarté du palmarès du Festival de Cannes en 2008, où il était l'un des grands favoris, ce long métrage n'en marque pas moins les esprits. À voir.

Demain, 23h25, à Télé-Québec.