À l'écran, les tribulations d'une bande de trentenaires qui préfèrent s'encanailler que de s'engager rappellent celles des mâles des Invincibles ou d'Horloge biologique. Jean-Michel Dufaux ne s'en cache pas: «Moi, je suis quelqu'un qui a de la misère à s'engager. J'admire les gens qui s'engagent pour la vie. C'est quelque chose que je ne comprends pas.»

Benoît, Jean-Michel et Sébastien n'en sont pas, sur le chapitre des relations hommes-femmes, à une bêtise près. Benoît Roberge excuse toutefois son personnage, qui entretient plus ou moins une relation avec une jeune blonde de 19 ans. «C'est facile de trouver dans le piège des groupies, de te dire que tu as une blonde, elle est belle, elle est jeune, elle est cute, elle a 19 ans, mais t'as rien à lui dire», dit-il.

Célibataires eux aussi, les interprètes jurent ne pas faire preuve de machisme. «Je sais pas si (le propos du film) plaira aux filles ou pas, mais chose certaine, on n'est pas des machos, on se pose des questions. On rit de nos défauts», assure Benoît Roberge.

«Immatures, on l'est: ça ne fait pas longtemps qu'on est sortis des cavernes. C'est triste, mais c'est comme ça!» croit Jean-Michel Dufaux. Sébastien Benoit, lui, se pose suffisamment de questions sur la «célibatite aiguë» de ses contemporains pour consacrer au sujet un documentaire, Solo, qui sera diffusé en septembre sur TQS.