S'il n'en tenait qu'au producteur Roger Frappier, Hochelaga, terre des âmes, cette fresque montréalaise que tournera bientôt François Girard à l'occasion du 375anniversaire de la métropole québécoise, serait lancée à Cannes l'an prochain.

«L'échéancier de la production est construit avec cette idée en tête, a confié le producteur lors d'une entrevue accordée hier. Mais nous n'avons aucun contrôle sur la sélection!»

En plus d'assurer, avec TF1 International, les ventes de Two Lovers and a Bear, le film de Kim Nguyen présenté hier à la Quinzaine des réalisateurs, Roger Frappier discute aussi d'Hochelaga, terre des âmes au Marché du film.

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Le plus «weird» des festivaliers...

Le journal spécialisé The Hollywood Reporter a fait écho à la présence inattendue à Cannes de Phil Robertson, le patriarche de la téléréalité Duck Dynasty. Le drôle d'énergumène est venu ici pour tenter de vendre au Marché du film un long métrage qui a pour titre Torchbearer.

Ce chasseur pro-armes, dont les déclarations ont souvent suscité la controverse, se déplacerait ici en permanence en compagnie de deux gardes du corps.

«Il a fallu des Bibles et des fusils pour fonder l'Amérique», a-t-il déclaré, non sans s'être plaint auparavant de ne pas retrouver ici ce à quoi il a droit chez lui, notamment les plats que lui prépare sa femme. «Si vous voulez perdre du poids, venez à Cannes!»

Sans commentaire.

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Photo Dave Kaup, Reuters

Phil Robertson, le patriarche de la téléréalité Duck Dynasty

Toni Erdmann toujours en tête

Les journalistes sondés par les différents journaux spécialisés se sont maintenant prononcés sur 13 des 21 films en lice pour la Palme d'or. Toni Erdmann, formidable comédie dramatique réalisée par l'Allemande Maren Ade, trône toujours au sommet (une cote de 3,7 dans Screen Daily), devant le film de Jim Jarmusch, Paterson (3,5). Rester vertical (2,2), Mademoiselle/The Handmaiden (2,1) et Mal de pierres (2) occupent les trois dernières positions. Les journalistes français, recensés par Le film français, accordent aussi leur appui à Toni Erdmann, mais Mal de pierres et Ma Loute trouvent bien meilleure grâce à leurs yeux.

Photo fournie par Komplizen Film

Sandra Hüller et Peter Simonischek dans Toni Erdmann de Maren Ade