Malgré son nom qui, encore une fois, risque de faire sourire les Québécois, un nouveau «supercar» canadien a été dévoilé la semaine dernière en Ontario, la de Macross GT1.

Conçue par un entrepreneur de Colombie-Britannique, le Coréen M. Jahong Hur, président et directeur général de H-Plus Holding qui se dit aussi, à la fois, ingénieur et artiste, la de Macross GT1 a été complètement construite par Multimatic Engineering de Markham, en Ontario. Multimatic est une compagnie reconnue pour son travail exceptionnel, y compris la structure de l'Aston Martin One77, la construction des Ford Mustang Boss 302R de course, du développement de la Shelby Series 1 et de multiples autres réussites internationales en plus d'être le fournisseur de pièces spéciales pour les grands constructeurs d'automobiles.

La de Macross GT1 se veut ni plus ni moins la concurrente de la Pléthore québécoise. Elle est destinée au marché mondial des voitures d'élite alors que le premier prototype dévoilé à la presse spécialisée a aussi été identifié comme ayant un potentiel en course automobile. La de Macross GT1 à deux places fait 472,5 cm de long et 198,2 de large avec un empattement de 275 cm et une hauteur de 116,3 cm.

Selon les documents de DMMC (de Macross Motor Company), la GT1 à moteur central est mue par un V8 de 5,4 litres suralimenté «fait sur mesure» aux ateliers de RoushYates Engines (évidemment sur une base de moteur Ford) développant plus de 800 chevaux et plus de 700 livres-pied de couple (selon les données sur banc d'essai). Comme de raison, les performances du véhicule ne seront connues qu'après les essais préliminaires qui se feront dès que possible au printemps.

Selon M. Hao Wang, directeur du développement des affaires chez Multimatic, l'auto, qui ne serait pas au salon de Toronto, devrait se vendre à un prix concurrentiel par rapport à celui des autres voitures du même créneau («Mais moins cher qu'une Bugatti Veyron», a-t-il plaisanté) alors que la production sera limitée à une centaine d'unités. La GT1 ne sera offerte que par l'entremise d'une agence privée dont les bureaux canadiens sont situés à Toronto.

Enfin, M. Wang a quand même annoncé à La Presse que la GT1 ne serait que le premier d'une série de modèles que le constructeur entend produire.