La ceinture de caisse plutôt basse rend l'habitacle très lumineux, mais les décorateurs n'ont pas su en tirer profit. Un brin vieillot avec ses appliques insérées dans du gros plastique, qui nous rappellent vaguement les années 60, le tableau de bord est surmonté d'une arche. L'instrumentation est complète.

La ceinture de caisse plutôt basse rend l'habitacle très lumineux, mais les décorateurs n'ont pas su en tirer profit. Un brin vieillot avec ses appliques insérées dans du gros plastique, qui nous rappellent vaguement les années 60, le tableau de bord est surmonté d'une arche. L'instrumentation est complète.

L'ennui avec cette fourgonnette Ford, c'est qu'elle ne réinvente pas le genre et n'a ni la convivialité ni la modularité des concurrentes.

Étroitement dérivée de la Windstar, elle fait la part belle aux aides à la conduite, comme l'antipatinage et l'antidérapage – à l'exception de la version de base, qui ne propose même pas ces équipements en option. En revanche, peu importe la livrée retenue, des capteurs montés sur les roues surveillent en continu la pression des pneus.

La Freestar possède le plus gros moteur de sa catégorie, un V6 de 4,2 litres. Mais sachez qu'il vous faudra acquitter annuellement la taxe gouvernementale imposée par Québec aux cylindrées supérieures à 4 litres, sans oublier les notes des pétrolières, car ce V6 ne ménage pas l'essence.

Dans la circulation ou pis encore dans les espaces réduits, on trouve difficilement son rythme au volant de cette fourgonnette. Le rayon de braquage est carrément atroce et rend les manœuvres ennuyantes. Rien pour écrire à sa mère, donc, mais une bonne note toutefois pour le sentiment de sécurité que dégage cette fourgonnette. Sans faire preuve de beaucoup d'adresse, la Freestar prend peu de roulis dans les changements de direction (au demeurant correctement assistée) et ne tangue pas lors de freinage appuyé.

Par contre, même avec quatre disques à pincer, les étriers résistent difficilement à l'échauffement et la pédale est difficile à moduler. Conçu en fonction des familles, on s'étonne que l'amortissement soit si ferme (moins que la Quest cependant) et entraîne autant de vibrations et de bruits de roulement.

Malgré ses dimensions extérieures généreuses, le volume intérieur est peu impressionnant et l'habitacle ne nous met aucune paillette dans les yeux en matière de modularité. À moins de bénéficier d'une grosse remise, vous n'avez aucune autre excuse pour l'acheter.